“Coucou nous revoilà ! Après quelques semaines d’un repos bien mérité, nous voici à nouveau sur les rails(terme de circonstance) pour, avec d’autres, montrer que nous ne partageons pas la pensée unique et ainsi, en toute liberté d’écriture, porter un Å“il critique sur l’actualité.

En ayant surtout le respect indispensable envers toutes et tous y compris envers ceux qui parfois ont le verbe haut, signe de distinction pas toujours évident et souvent du plus mauvais goût. Sans violence, car lorsque l’on est violent, peu importe la forme, en réfléchissant bien, c’est parce que l’on n’est pas libre. Donc, pour cette reprise que nous ferons sans tambours ni trompettes, un sujet nous est apparu fort intéressant.

En effet dans Ouillade, le 14 juin, nous avons pu constater avec une certaine surprise, pour ne pas dire avec une certaine consternation, que le président de l’association des maires et des adjoints de notre département, a été réélu à l’unanimité. Le premier ministre aurai-il raison ? La gauche serait-elle en voie de disparition et notre département serait-il le précurseur de cette hypothèse invraisemblable ?

Pourtant, aux dernières municipales, des maires, des adjoints de gauche ont été élus ou réélus. Ils sont communistes, socialistes ou divers gauche. Il nous semble cependant, qu’ils ont eu mandat des citoyens pour avoir des comportements qui correspondent à l’étiquette politique revendiquée pendant les élections municipales. Tous ou une partie de ces élus étaient évidemment présents à cette réunion pour élire le président de l’association et son bureau. Entre autre, certainement, le maire d’Estagel, ses adjoints, même si leur élection à la direction de la municipalité, n’a été que d’une courte tête.

L’habitude républicaine est que des candidats soient en compétition y compris pour l’élection du président de l’association des maires et des adjoints. Il n’en a pas été ainsi. Cela est une première pour notre département. Peut-être des accords ont-ils étaient passés ? L’unanimité, cela nous ramène à l’URSS, quand nous nous moquions de cette organisation électorale. C’est dangereux pour la démocratie disions nous. La notre en serait-elle réduite à suivre l’exemple de ce système que nous avons tant critiqué, méprisé ? Nous ne pouvons oser le croire.

Pour « unanimité » le dictionnaire donne : « accord de tous les votants ». Donc, pas de confusion possible. Tous les présents ont voté pour Monsieur Guy Illary. Or, il se trouve que pendant les élections au Conseil Général de 2008 notamment, le maire de Tautavel, aujourd’hui Conseiller Général, a clairement été situé à droite par son opposant de l’époque dans le canton de Latour de France. Aujourd’hui, ces mêmes personnes, sans aucun état d’âme portent leurs suffrages sur son nom.

Dans nos propos, il n’est pas question de savoir si le président de l’association des maires et des adjoints a bien fait son travail ou pas. Il est question nous semble-t-il, d’éthique politique. Rien de plus. Comment peut on se dire de gauche, donner une étiquette de droite à un candidat un jour et voter pour lui le lendemain ? Il est certain que nous devrions nous interdire d’appliquer aux gens des étiquettes. Elles sont toujours injustifiées, trop larges, trop étroites, inélastiques.

D’autre part, nous pouvons comprendre, qu’un candidat d’opposition ne puisse pas être présent dans une quelconque élection. Mais en dernière ressource, pour ceux qui disent ne pas partager les idées du candidat en lice, il est toujours possible de voter nul, blanc ou de s’abstenir Ce n’est pas ce que nous avons pu constater pour cette consultation. Alors oui, la question est posée : « Mais comment ? »