Les réunions de notre Conseil municipal, se suivent et se ressemblent. Toujours la même préparation méticuleuse. Les dossiers sont toujours édictés avec la même amplitude d’esprit. Chacun a son poste, les conseillers municipaux répondent présents après avoir bien étudié les dossiers qui leur ont été confiés pour être présentés en Conseil. Cette façon de faire n’empêche-t-elle pas le débat ?

Pas moins de 13 points à l’ordre du jour, dont 6 pour des demandes de subventions. Nous ne relaterons que ce qui nous a paru le plus audible.

Le PIJ, ça roule

Une fois n’est pas coutume, c’est le jeune Hugo ROQUèRE qui devait présenter divers projets en ce qui concerne le PIJ (Point Information Jeunesse). Sans surprise, tous, on été retenus. Il été question de divers tarifs, entre autres ceux de l’activité pour 2016 ainsi qu’une demande de subvention à la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) pour l’aménagement du PIJ.

La classe du primaire

C’est au détour d’un point à l’ordre du jour, que nous avons compris par la voix de Roger FERRER, maire PCF de notre cité, qu’un trait été tiré sur la classe du primaire qui aurait dû ouvrir ses portes à la prochaine rentrée. En effet, le préfabriqué qui été destiné à cette ouverture, sera attribué au PIJ. Dans la brève discussion qui s’en suivi, nous avons pu comprendre, que ni les enseignants, ni les parents d’élèves, n’avaient manifesté le moindre intérêt pour faire bouger les choses dans le bon sens. D’une certaine manière, ce serait leur seule responsabilité, si la lutte qui était nécessaire, ne s’est pas déroulée. Pourtant, dans d’autres villages de notre département, entre autres à Saint-Laurent-de-Cerdans, les élus avec la population, unis, ont fait reculer les mauvais coups.
À notre connaissance, l’expression la plus vigoureuse de nos élus a été pour s’offusquer de la décision prise, pratiquement en catimini. Force est de constater que cette façon de protester n’a pas porté ses fruits. Est-il encore temps de faire autrement ?

Les logements vacants dans notre commune

D’après le dernier recensement, ils sont au nombre de 225. Cela ne mériterait-il pas une réunion du Conseil municipal sur ce thème ? À cette allure, notre village va devenir un cimetière de maisons abandonnées. Avons-nous le droit de laisser cette situation empirer sans essayer d’y apporter remède ? Nous aurons l’occasion de revenir plus longuement sur ce sujet.

Les questions de l’Opposition municipale

Au nombre de deux, elles portaient sur le nettoyage des machines à vendanger et sur l’installation « d’arrêts minute ».
Pour la première question, il nous est apparu probable que les vignerons vont pouvoir encore pour un certain temps, nettoyer leurs machines sur les parcelles en respectant quelques précautions. Par la suite, un projet pour une somme de 160 000 euros, en liaison avec l’ASA, serait à l’étude.
Pour la deuxième question, le maire devait préciser qu’il ne possédait pas les moyens appropriés pour faire respecter les contraintes. D’autre part, il attend une lettre des commerçants qui pourraient exprimer cette idée. Celle-ci pourrait ainsi être discutée d’une manière plus concrète.

 

Alors, chers amis commerçants, à vos plumes avec votre association si elle existe, car sans elle, comme nous avons pu comprendre, point de salut.
Un dernier mot pour nous féliciter de la présence de notre ami Guy SOLER à cette réunion. En effet, depuis de long mois, il était retenu loin de la vie publique. Que sa convalescence continue de se dérouler dans les meilleures conditions.

 

Joseph JOURDA.