“C’est selon ! Ces derniers temps, en lisant la presse, nous aurions pu comprendre que le maire d’Estagel avait enfin dévoilé son étiquette politique qui serait celle du PCF. Mais patatras ! Voilà que dans le journal local du mardi 15 Avril, dans le compte rendu donné pour ce qui concerne la présidence de l’Agglo (PMCA) nous lisons autre chose. En effet, dans la brève « les candidats surprises » nous apprenons que monsieur Ferrer, candidat pour un siège de vice président face à Laurent Gauze, est désigné comme apparenté PC. Si cela est une rumeur, elle demande à être infirmée par l’intéressé. Nous constatons également que le nombre de suffrages récoltés sur son nom (27), est supérieur à celui recueilli par Jean Vila, maire communiste de Cabestany(16), candidat également pour une vice présidence. Cela voudrait-il dire d’ores et déjà que nous pourrions supposer voir le maire d’Estagel être candidat dans d’autres échéances électorales avec une mention : « divers gauche soutenu par le PCF » ?

Il est grand temps qu’une étincelle de lucidité surgisse dans ce tunnel où plus personne ne sait qui est qui. Les citoyens de notre village méritent mieux que cette opacité entretenue. Ils méritent effectivement d’être rassemblés sous une même bannière : «Vivre mieux à Estagel ».

Pour s’inscrire dans cette démarche, faudra-t-il encore que les paroles soient suivies d’actes. Nous les attendons de ceux qui dirigent la commune, pour s’élever avec vigueur contre les mauvais coups qui se précisent émanant du gouvernement dirigé par Monsieur Valls. S’il en est autrement, les belles paroles ne seront que des coassement entendus dans une mare fangeuse sous les ponts de l’Agly, notre rivière préférée.

Quoiqu’il n’en déplaise à certains qui n’hésitent pas à écrire des propos injurieux ne méritant que le mépris, les gens de gauche resterons non seulement vigilants, mais donnerons les informations permettant de susciter la critique.

En effet, pour porter des appréciations sur un village, ses habitants, encore faut-il connaître la réalité parfois dure à assumer. Autrement, ce sont des mots ajoutés les uns aux autres de multiples fois répétés dans des circonstances, des lieux différents, ressemblant à des copiés-collés. Cela s’appelle la langue de bois. L’esprit cartésien des Français, il est vrai, nous amène à penser que les choses sont noires ou blanches. Le monde, bien heureusement, ne fonctionne pas comme cela. Les choses sont noires et blanches. Ce qui reviens à dire qu’il faut arrêter avec cette imagerie funeste qui tend à dire que si l’on n’est pas du côté de candidats qui ont tout intérêt à se situer à gauche, on est obligatoirement à droite ou l’inverse. Cela engendre des rumeurs malsaines pour la démocratie.

Un débat, loin des tensions politiciennes, serait judicieux pour approfondir sereinement toutes ces questions. Cela sera-t-il possible un jour ? Pour le quart d’heure toutefois, nous attendons avec grande impatience, que la clarté soit faite au sujet de l’appartenance politique ou pas, non seulement du maire d’Estagel, mais aussi de ses conseillers municipaux. Soyons certains d’une chose. L’avenir nous dira qui est du bon côté de la barrière. Qui favorise le sectarisme, la méchanceté, la rancÅ“ur, l’étroitesse, la politique à courte vue ou l’ouverture vers un monde généreux, ouvert, humaniste, résolument tourné vers l’avenir. A suivre !”.