Bizarrement, alors que la presse – à juste raison – s’est émue de la pendaison d’un mannequin à l’effigie de Carles PUIGDEMONT, le président sécessionniste d’une République catalane éphémère, toujours réfugié en Belgique, lors de traditionnelles cérémonies pascales dans un village d’Andalousie, cette même presse n’a pas dit mot sur une scène identique mettant cette fois-ci le roi d’Espagne Felipe VI sur le bûcher… Cela s’est passé en Catalogne.

C’est avec de tels partis pris que la presse exacerbe les populismes identitaires. Que cette presse-là ne s’étonne pas si ensuite les journalistes, sur le terrain (quand ils y vont), sont pris à partie… et si les extrêmes de tous bords arrivent aux pieds du pouvoir.