Relevé ce mardi 30 avril 2019 sur le blog de Jean-Marc PUJOL (LR/ Les Républicains), maire de Perpignan, président de la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM) :

 

“Les Espagnols ont choisi…

Les Espagnols ont tranché, avant-hier dimanche 28 avril 2019, à l’occasion de leurs élections générales. Ils ont choisi d’offrir une large victoire à Pedro SANCHEZ, l’actuel chef du gouvernement, à la tête du PSOE (Parti Socialiste Ouvrier Espagnol). Cependant, le système électoral en vigueur dans la Péninsule ibérique, et bien que cette victoire des socialistes soit nette, sans appel, ne permet pas au vainqueur de s’appuyer sur une majorité absolue. Le PSOE, malgré son score (28,68%) et le nombre de ses députés, 123 (soit 39 de plus que dans la précédente Assemblée), devra composer sa gouvernance à venir dans le cadre d’une coalition.

J’ai eu l’occasion, récemment, de recevoir Pedro SANCHEZ à Perpignan, venu dans notre département pour commémorer et honorer les républicains espagnols qui avaient dû fuir devant l’avancée du franquisme.

Nous voyons bien lors de ces élections, avec les résultats sortis des urnes, que l’action du gouvernement espagnol et de son Premier Ministre Pedro SANCHEZ a été confortée, tant sa progression dans l’électorat est importante.

Le Parti Populaire (PP) est lourdement sanctionné pour sa mauvaise gestion de la situation catalane qui devait trouver une issue politique plutôt que des actions judiciaires coercitives.

L’irruption du parti Vox dans la vie politique espagnole, dans le débat national, ne m’étonne pas car beaucoup d’Espagnols ne se retrouvent plus, en tout cas ils n’estiment plus être représentés par les partis qui gouvernent traditionnellement le pays. Ces dernières années, l’émergence de Podemos (qui chute de près de 7 points à 14,31%), puis de Ciudadanos (qui enregistre une montée à 15,85% avec désormais 57 députés) et enfin de Vox, démontre s’il le fallait encore l’échec des formations politiques classiques.

Je souhaite qu’une majorité se dégage pour conduire l’évolution de l’Espagne et le règlement de la crise catalane en respectant la Constitution espagnole.

J’appelle à la raison concernant la nécessaire libération des élus politiques privés de liberté”.