Quelque 34 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes locales et régionales, hier en Espagne, pour élire 8 116 maires, plus de 68 400 conseillers municipaux et 824 députés régionaux.
A l’issue de ce scrutin, le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) du chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero, a perdu des fiefs historiques de la gauche, comme les régions de Castille et de l’Estramadure, mais aussi les villes de Barcelone et Séville respectivement 2ème et 4ème ville du pays. Elles ont été remportées par le
Parti populaire (PP, droite).
L’annonce le 2 avril dernier par M. Zapatero de son intention de ne pas se présenter pour un troisième mandat en 2012 n’aura eu visiblement aucun effet sur la chute de popularité de son parti. Les socialistes ont donc perdu entre autre la capitale catalane, Barcelone, qu’ils contrôlaient pourtant depuis 1979. La droite conserve sa surprise Madrid et la 3ème ville du pays, Valence.
Au total, sur l’ensemble du pays, le PP cumule 37,58% des suffrages exprimés contre 27,81% au PSOE.