Sous le titre : « Municipales 2014, je serai candidat ! », voici ce que Nicolas Garcia (PCF), maire sortant, a mis en ligne sur son blog la nuit dernière… Naturellement, assure Nicolas Garcia, “ce courrier arrivera dans toutes les boîtes aux lettres d’Elne dans les prochains jours”.

Nicolas Garcia (PCF/ Front de Gauche), maire d’Elne.

“Mesdames, messieurs, chères concitoyennes, chers concitoyens,

Je viens d’être désigné par mon parti, le PCF/Front de Gauche, je vous annonce donc que je me présenterais en mars prochain, pour obtenir de la population un troisième mandat de maire d’Elne.

Vous le savez, je suis très critique envers la politique du gouvernement car je crois qu’elle ne correspond pas aux besoins des populations, ne met pas en œuvre ce qu’il faudrait pour sortir de la crise et ne rompt pas radicalement avec celle menée précédemment par Nicolas Sarkozy. Elle ne répond pas non plus aux attentes des électrices et électeurs qui, au premier comme au deuxième tour, ont voté François Hollande. Je veux que la gauche réussisse et donc je veux pouvoir me battre pour que l’actuelle majorité change de cap. A gauche, cette diversité doit pouvoir s’exprimer librement. Je dirais que c’est pour le bien de tous. Nonobstant ces critiques, je me bats dans tout le département pour qu’un large rassemblement de toutes les forces de gauche et progressistes s’unissent pour les élections municipales, qui sont si particulières et pour lesquelles la division n’arrangerait rien. Dans cette situation de crise l’heure n’est pas à abandonner des positions à la droite ou à l’extrême droite.

Je fais donc le vÅ“u, qu’en France, dans le département et à Elne, partout des listes de rassemblement, y compris avec les socialistes, voient le jour pour les prochaines municipales. En effet, nous avons démontré que localement nous sommes capables de mettre en Å“uvre des politiques utiles pour nos populations, en matière de logement, de services publics locaux, de culture, d’emplois, de jeunesse, d’environnement. Au reste des municipalités dirigées par un rassemblement progressiste et citoyen seront des points de résistance aux politiques libérales, nationales ou européennes qui poussent à l’austérité, aux privatisations… tout autant que des points d’appuis aux changements radicaux, nécessaires pour améliorer notre quotidien.

Concrètement cela veut dire qu’à Elne, je souhaite reconduire une équipe composée de socialistes, de progressistes « non encartés », de Front de Gauche, d’écologistes et de défenseurs de la langue et la culture catalane. Je propose au Parti Socialiste la deuxième place sur la liste et aux « non-encartés » la troisième. Malgré les renouvellements nécessaires, le principe de répartition politique doit rester le même que depuis 2001.

Ensemble, depuis 12 ans, nous avons bien travaillé pour notre ville : sur le logement pour tous (location et accession), pour une politique jeunesse digne de ce nom. Nous avons récupéré la Maternité ; créé station d’épuration, écoles, centre de loisir ; lancé une politique de développement durable ; investi dans la propreté, la sécurité… Beaucoup de monde en convient, dans et hors d’Elne, depuis 2001 notre ville a énormément bougé et s’est dotée d’équipements publics qui lui faisaient cruellement défaut. La pression fiscale y est parmi les plus basses des villes de même taille.

Mais si je crois qu’elle a un bon bilan, notre équipe incarne surtout l’avenir et parle d’avenir, elle a élaboré de nombreux projets pour le futur grâce aux nombreuses rencontres avec la population.

Pour être sûrs de poursuivre ensemble à œuvrer pour la commune et ses habitants, toutes les forces de gauche et de progrès doivent s’unir. L’histoire récente de notre ville en témoigne, en 1995 la division a conduit à l’élection de la droite, après 30 ans de municipalité de gauche. En revanche en 2001, l’union pour laquelle j’ai énormément œuvré, nous a permis de gagner aux municipales, avec la liste que je conduisais. Le même jour cette dynamique a entraîné l’élection au second tour d’un conseiller général socialiste. Mon score au premier tour des cantonales (plus de 30%) et un excellent report de voix au second, en ont été un facteur déterminent. En 2008, la même stratégie a donné des résultats identiques tant aux municipales qu’aux cantonales. Il va de soi qu’en 2014, les mêmes causes produiraient les même effets tant en négatif (1995) qu’en positif (2001 et 2008). Aujourd’hui, les conditions sont réunies pour poursuivre le rassemblement de toutes les forces de gauche, de progrès, accompagné par les défenseurs de la langue, de la culture et de l’identité catalane. Je ferai tout pour qu’il en soit ainsi et je crois que celles et ceux qui se risqueraient à la division et au retour de la droite, seraient sévèrement jugés par l’ensemble de l’électorat progressiste et par leur propre électorat.

Acceptez mes sincères salutations citoyennes”.