“Et c’est moi qui ment !”

Sous ce titre, Nicolas Garcia (PCF/ Front de Gauche), ancien maire d’Elne, communique :

“Le nouveau maire d’Elne se drape, comme d’habitude, dans une vertu qui ne trompe plus les illibériens. Abraham Lincoln disait : « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. » Les faits rapportés dans l’article de l’Indépendant ne peuvent être contestés. Le 4 février 2014, le conseil municipal que je présidais a pris une délibération officielle pour baptiser 8 rues d’un nouveau lotissement avec des noms de femmes ayant joué un rôle déterminant dans notre histoire (Madeleine Fillols, Lucie Aubrac, Mere Teresa, Geneviève De Gaulle-Anthonioz…). Le nouveau conseil municipal a pris une délibération, du 29 septembre, pour annuler celle du 4 février et changer le nom de ces rues par d’autres noms (Canigou, Costabonne, Carlit…). Que le lotissement ait 6 mois ou 6 ans cela ne change rien, en français cela s’appelle débaptiser. Il n’y a pas d’autre vérité que celle-là. Comme dans toutes les communes pour des raisons administratives les noms de rues sont donnés à l’avance. Si la presse locale et nationale s’est emparée de l’affaire je n’y suis pour rien, sauf à penser que j’ai une influence sur des journaux, et des journalistes de l’Indépendant, du Figaro, de France Bleue, de France Inter, du Nouvel Observateur, les animateurs de blogs… Comme je l’ai dit tranquillement en début de séance du conseil municipal, en France il est très grave de débaptiser de tels noms de rues. Cela fait réagir les associations de mémoires, de résistants, de déportés, humanitaires mais aussi des individus progressistes attachés à notre histoire. Pressé par des appels venus de tout le pays, le nouveau maire propose de redonner ces noms à de futures rues. Il n’a rien compris à ce que lui demandent les personnes et associations, blessées par sa décision ! Ce n’est pas une mesure de compensation, mais une réhabilitation de ces noms de rues donc un retour à la délibération du 4 février”.