(Communiqué)

 

-“Nous réagissons, avec un peu de retard, suite au visionnage du Conseil Municipal de la commune d’Elne du mercredi 21 avril dernier.

Nous sommes stupéfaits du contenu d’une partie du déroulement de cet acte diffusé en direct sur internet, accessible à tous et non seulement aux habitants de cette commune, et toujours disponible en ligne.

Tout d’abord, à la trentième minute, un élu du Conseil Municipal (Pere Manzanares) présente un point à l’ordre du jour en langue catalane puis le traduit en Français (création d’un ouvrage présentant la commune en catalan et en français). Ceci n’est pas acceptable en France puisque Elne est en France et seul le français est la langue officielle dans les actes officiels. L’un des membres de la majorité municipale avertit même Monsieur Manzanares ne pas comprendre le catalan et qu’à l’avenir il serait judicieux au moins de sous-titrer ces propos.

Puis vient la réaction de l’opposition municipale qui reprend l’objection.

Nous sommes alors consternés d’entendre que selon le maire Nicolas Garcia, Elne n’est pas en France mais dans un pays qui s’appelle la Catalogne Nord (à la minute 40.15 secondes). Au passage, il fait preuve une nouvelle fois de mépris vis-à-vis de l’opposition et des institutions françaises, notamment parisiennes.

Qui peut accepter de tels propos d’un élu de la République, maire et vice-président du Conseil Départemental des Pyrénées Orientales ? Qui le paie et le nourrit ? Les contribuables de la commune, du département et de la France ou Carles Puigdemont ?

La vidéo est la suivante :

https://www.youtube.com/watch?v=7M9gP71siqc

Il faudra que ces élus rendent un jour compte de leurs actes et cessent de vivre dans un pays imaginaire. Les habitants d’ Elne ont choisi de vivre en France et non outre Pyrénées. Comment peuvent-ils revêtir l’écharpe tricolore après de tels propos, faisant suite à ceux tenus par le journaliste séparatiste Vicent Partal déjà à Elne le 10 septembre 2020 qui indiquait que la France occupait illégalement les Pyrénées Orientales ?”.

Les Français de l’Association à Perpignan