“Elu communautaire depuis 2008 je n’ai aucune perte de mémoire et je me rend bien compte aujourd’hui que le prix de l’eau pour les habitants de la Côte Vermeille n’a pas baissé de 30% comme vous le dites (encore faudrait-il que vous connaissiez les prix proposés à l’appel d’offre par les groupes privés ayant candidaté). Vous mentez aussi en disant que seul Port-Vendres a voté contre car l’ensemble de la Côte Vermeille sauf Michel Moly, qui avait pourtant donné son engagement, a voté contre au dernier moment obéissant ainsi au président.

Mais tout cela est le passécher Monsieur et n’intéresse en rien nos concitoyens préoccupés àjuste titre par leurs factures actuelles.

Ma démarche s’inscrit dans l’avenir, elle n’est pas politicienne mais pragmatique et si vous prenez la peine de relire mon propos sous un œil neutre et non sous le prisme partisan qui vous caractérise vous ne devriez, en tant qu’habitant de notre belle communautéde communes, qu’y souscrire àmoins que le dogme socialiste ne vous oblige àsoutenir l’insoutenable.

Si vous faisiez cet effort vous vous rendriez compte que je ne fais que relever que les différences de prix de l’eau entre les différents secteurs de notre intercommunalitén’ont cesséde se creuser et que cela est contraire àl’esprit de justice qui doit nous animer.

Comment pouvez vous, Monsieur Ramirez, trouver normal que tant le secteur des Albères que celui de la côte Vermeille paye 40% plus cher le même service que les habitants d’Argelès-sur-Mer ? Vous avouerez que c’est difficilement compréhensible et vos pirouettes sur les actionnaires Veolia ne vous exonère pas de répondre à cette question.

La suite de mon propos, auquel vous ne faites pas référence, est sur le centralisme argelésien (que j’ai nomméjacobinisme argelésien) et rejoint le thème de l’eau : la ville centre est encore une fois favorisée et cela va àl’encontre de l’équilibre que nous devons trouver entre nous. Vous noterez que je ne fais allusion àaucun parti, àrien de politicien, je fais juste référence au mode de gouvernance, critiquable quel qu’en soit l’auteur.

Cela Monsieur Ramirez a des conséquences graves :

Les intercommunalités sont l’avenir de nos territoires et mon souhait le plus cher est de le faire comprendre et apprécier du plus grand nombre au delà des querelles stériles de clochers, alors comment voulez-vous emmener nos concitoyens àaimer la communautéde communes lorsqu’y perdurent des inégalités aussi flagrantes ? Lorsque tout est fait pour donner l’impression que tout ira de toute façon àla ville centre ?

Alors non Monsieur Ramirez le prix de l’eau n’ondule pas, il monte et les écarts se creusent !

Tout cela, vous l’aurez compris, est bien éloignéde vos réjouissances politicardes sur une victoire àla Pyrrhus pour laquelle je me garderais bien àvotre place de me gausser car il n’y a rien de glorieux à vaincre avec plus de 60% de la population ayant voté contre vous et avec dans vos villes « de gauche », pour reprendre votre rhétorique, des scores du Front National dignes du Guinness book”.