Dans une tribune libre, le docteur Jacques Manya, maire de Collioure, explique les raisons de son soutien à la candidature de Jean-Pierre Roméro (UMP), maire de Port-Vendres, qui se présente en binôme avec France Beltrami sur le canton de la Côte Vermeille, à l’occasion des élections départementales qui se dérouleront les 22 et 30 mars prochains…

“On me demande pourquoi je soutiens Jean Pierre Roméro pour les prochaines élections départementales.

Deux raisons majeures s’imposent :

La première c’est que j’ai toujours dit et écrit que la durée était l’ennemie de la démocratie. Briguer un quatrième mandat pour un élu local, c’est se moquer de l’usure du temps, de la perte de l’énergie créatrice, c’est se complaire dans un clientélisme malsain qui fait oublier qui, du Maitre ou du valet, est l’esclave de l’autre.

En second lieu, je souhaite être fidèle à la volonté franche des électeurs de Collioure exprimée il y un an. Ils ont voulu renouveler le personnel politique et voir émerger enfin une énergie nouvelle, engagée, proche des gens, pragmatique, efficace, simple et sincère.

Ce sont bien les qualités de Jean Pierre Roméro.  Les Port Vendrais qui l’ont élu dès le premier tour des municipales, l’ont parfaitement compris.

Ce canton doit, comme le Département, retrouver le goût d’entreprendre, d’innover, de créer ses propres richesses à partir d’atouts extraordinaires.

Il faut pour cela une équipe, un tandem, qui incarne l’esprit d’entreprise mais aussi les capacités d’écoute au plus près des problèmes des gens. Jean Pierre Roméro et France Beltrami sont de cette étoffe.

Le Conseil Général a consommé ces dernières années, la moitié de ses richesses dans les contingents sociaux. Quand on entretient à ce point la pauvreté, on nourrit quelque part la servilité. Il est temps de rompre avec cette logique mortifère.

Je m’engage donc avec France et Jean Pierre pour une véritable dynamique, une synergie de toutes nos communes dans leur complémentarité et leur diversité. Aujourd’hui,  avec une nouvelle génération d’élus, une nouvelle façon de faire de la politique s’installe, courageuse, volontaire, réaliste et tolérante. C’est une voie exemplaire de réconciliation des citoyens avec nos institutions. Ne la quittons plus”.

                                                                                     Jacques Manya