L’ex-Préfet de la Région Corse, Bernard BONNET – qui fut un excellent serviteur de l’Etat en fonction dans les P-O en tant que Préfet à Perpignan, de juillet 1993 à janvier 1998 – a aimablement décliné toute émission, comme avant-hier soir encore sur la chaîne Paris Première et toute interview, mais a envoyé aux journalistes deux textes sans commentaire…

“Le rapport de la commission d’enquête du Sénat de novembre 1999 qui soulignait que c’est sur « le fondement des notes du préfet Bonnet que les enquêteurs ont pu poursuivre leurs investigations après s’être orientés sur la fausse piste agricole. » Et surtout les témoignages explosifs sous serment du procureur de Paris, Jean-Pierre DINTILHAC,  des 29 juin et 28 octobre 1999 déclarant ouvertement que l’enquête était à l’arrêt avant que je ne le rencontre”.

Puis le Préfet Bonnet de nous confier : “Je savais que personne n’oserait reprendre ces informations mais le poison distillé a troublé certaines consciences… Je me suis contenté de me livrer sur Twitter… L’année prochaine, je fêterai les vingt ans de la paillote en disant que l’ordre de la détruire avait été donné par la justice en janvier 1995, mais que le préfet avait jugé plus agréable de venir déjeuner dans cette paillote de bord de mer que d’appliquer la décision de justice ordonnant sa destruction. Ce préfet était Claude ERIGNAC…”.