Pour rappel une minorité de bocage était intervenue lorsque la Communauté de Communes Corbières-Salanque-Méditerranée (CCCSM) avait souhaité prendre la compétence “obligatoire” (25% des communes, 7 communes, représentant 20% de la population)

 

 

Le président et maire de Pia, Michel MAFFRE, pour des raisons comptables (voir le rapport de la Chambre Régionale des comptes 2016) et, affirment certains de ses opposants, “électorales” – à l’approche des élections municipales – souhaitant se débarrasser de cette compétence n’avait trouvé d’autres solutions que de la refiler à la CCCSM qu’il préside, au grand dam des communes rurales qui voulaient, elles, garder la gestion. Dix communes sur vingt-et-une  se sont prononcées et n’ont pas voulu ce transfert qui sous le nouveau nom de “facultatif” s’applique à l’ensemble des communes sur simple majorité.
Le président MAFFRE se sentant majoritaire (11 contre 10), a continué son action malgré rappelons-le les recommandations du Sénat et de l’AMF (‘Association des Maires de France).
“Conscient que l’orientation politique du président était à géométrie variable, puisqu’il a choisi de prendre les mêmes compétences que la communauté urbaine, ce qui laisse à penser qu’à terme la CCCSM sera avalée par la métropole Perpignan-Méditerranée (ce qu’à toujours refusé le trio José PUIG/ Guy PARES/ Jean-Jacques LOPEZ), souligne un élu roussillonnais, “les communes contre le transfert ont lancé plusieurs actions en justice dans toutes les juridictions, afin de stopper ce transfert forcé”.
Ils ont aussi demandé au préfet des Pyrénées-Orientales, Philippe CHOPIN, d’activer la clause de revoyure pour une évolution institutionnelle du périmètre comme le prévoit la loi.

Ci-dessous un exemple de courrier qu’ont envoyé au président de la CCCSM ainsi qu’à tous les membres, tous les maires contre les transferts dont il est ici question…

 

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