Pour son numéro 3 (daté de novembre 2015) – Qui a été tiré à 2 000 exemplaires et diffusé pendant le week-end de Toussaint dans les boîtes aux lettres du village et par mail – la rédaction de LA GAZETTE colliourencque ne fait pas dans la dentelle ! C’est le moins qu’on puisse écrire. Le style n’est pas toujours affûté, mais il est suffisamment éclairé pour faire mouche. Une certitude, les auteurs connaissent très bien leur commune, ils sont bien du cru !, et, surtout, ils semblent voir leurs entrées partout-partout… jusque dans les allées du pouvoir colliourenc.

Bien que depuis sa première parution ce bulletin gratuit (long de 12 pages tout de même), nous ait habitué à quelques scoops locaux, à partir d’un ton décoiffant, s’appuyant sur une critique acerbe, décliniste et nostalgique, pour fustiger la gestion dans tous les domaines de la nouvelle équipe municipale arrivée aux commandes de la commune en mars 2014, cette fois-ci c’est un ton au-dessus que LA GAZETTE colliourencque se lâche et, comme on dit chez Ripolin, “en remet une couche”.

A ce rythme-là, on ne s’interroge plus : les opposants qui alimentent l’encre du journal auront du mal à patienter jusqu’en 2020 pour tourner la page municipale actuelle. Et pourtant, il leur faudra bien attendre jusqu’à cette année-là. D’ici là, ils espèrent certainement être rejoints par une autre majorité pour synthétiser leur ras-le-bol…

Dès l’édito, évidemment, l’ambiance, ou plutôt l’humeur, ouvre la voie d’une certaine révolte rédactionnelle. Selon elle, à Collioure, “rien ne va plus “… à l’image du casino ? Mais nous y revoilà : les jeux sont faits, jusqu’en 2020 en tout cas. Bref, nous vous laissons seuls juges de ce climat ambiant en cliquant sur le lien ci-dessous…

La Gazette 3