L’association « Du Côté de Collioure » communique :

“Plutôt que d’intervenir en urgence, mieux vaut anticiper et favoriser la prévention. C’est ce qu’applique en général le corps médical. A Collioure, notre maire-médecin aime plus que tout manier ce type de métaphore. Mais pour ce qui est de l’appliquer, ce n’est vraiment pas le cas. On avait déjà assisté à l’impréparation en matière de risque littoral, malgré les appels à l’anticipation de l’Opposition municipale, lorsque la tempête a provoqué un trou sur le Boramar cet hiver. Nous sommes aujourd’hui confrontés à un nouvel exemple malgré les mises en garde de notre association par le biais de la gazette.
Ainsi, vendredi 6 juillet après-midi, la population et les vacanciers ont assisté avec sidération à la chute de la branche maîtresse d’un platane de la placette. Dans le village en émoi, les commentaires allaient bon train et chacun de se féliciter que cela ne soit pas passé un jour de marché. On a évité un drame !
Le maire, à son habitude, a tôt fait de communiquer sur l’événement. On allait voir ce qu’on allait voir, des mesures d’urgence seraient donc prises.
Bravo pour cette décision énergique !
Mais pourquoi ne pas avoir poursuivi les actions menées par la précédente municipalité ? En partenariat avec les services de l’État, elle faisait réaliser régulièrement un diagnostic de l’état de nos platanes. Pour ce faire, on utilise une technique bien connue des médecins : la tomographie qui permet de reconstruire le volume d’un objet à partir d’une série de mesures effectuées par tranche depuis l’extérieur de cet objet. Grâce à ce procédé, deux platanes en trop mauvais état avaient été abattus voici plus de 4 ans. Sans attendre qu’une branche tombe sur l’espace public !”.