José Puig (à gauche), aux côtés de la présidente du conseil général des P-O, de Jean-Jacques Lopez, maire de Salses et conseiller général, d’un responsable de Carrefour, posant la première pierre pour l’extension du centre commercial Carrefour-Claira…

Joseph Puig, maire de Claira et conseiller général de la Salanque, répond à Bernard Fourcade, président de la CRCI (Chambre régionale de commerce et d’industrie) du Languedoc-Roussillon, sur la croissance criminelle des grandes surfaces, suite à un article paru dans la presse locale, le mercredi 08 mai 2013.

Le bouillonnant maire de Claira interpelle le patron de la CRCI en ces termes : “M. Fourcade, vous dîtes «  je m’aperçois que les dossiers arrivent encore et 96% des surfaces qui arrivent sont accordées à CLAIRA. On accorde 1 600 places de restauration pour accueillir les gens de l’Aude : soyons sérieux. » C’est moi qui vous demanderais M. Fourcade d’être sérieux ou, à la limite d’être compétent. Je n’y peux rien si vous ne connaissez pas vos dossiers, mais sachez que Claira, actuellement, ne compte que deux restaurants, que cela ne peux faire que 300 repas et non pas 1 600 places. Je suis obligé de constater que vous vous êtes trompés ou qu’on vous a trompé lourdement, et j’espère que vous rectifierez vos propos afin d’être considéré comme quelqu’un de sérieux (…)”.

M. Puig s’étonne également que “M. Fourcade ne se soit pas interrogé une seule fois sur le chantier du Centre del Mon, à Perpignan… Je serais curieux de savoir quel est le pourcentage des entreprises françaises qui ont participé à ce projet ?  A Claira, nous n’avons pas de leçons à recevoir de la CCI de M. Fourcade, qui serait mieux inspirée de s’occuper du commerce du centre ville (…). A Claira, sur le 97 millions d’euros investis dans la zone d’activités, tous secteurs confondus notamment pour son extension, 93 millions de travaux ont été confiés à des entreprises “made in France”… Alors, M. Fourcade, qui est le plus sérieux, qui fait le job pour aider nos entreprises ? (…)”.