“Cession de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, la région est complice !”

Sous ce titre, Louis ALIOT (FN/ RBM), député européen, conseiller municipal et communautaire de Perpignan, communique :

“Carole DELGA ne veut pas en parler, pas plus que Dominique REYNIé, mais l’aéroport stratégique de Toulouse-Blagnac a bien été cédé à un consortium sino-canadien au pedigree douteux.

L’Etat s’est en partie désengagé de l’aéroport de Toulouse-Blagnac en cédant 49,99 % du capital, sur les 60 % qu’il détenait, à une entreprise privée.

La dette colossale contractée par l’Etat français l’oblige aux pires braderies et aux pires bassesses, car cette privatisation ne profitera pas à une entreprise ou à un investisseur français, faute d’une offre suffisante.

Le gouvernement socialiste s’est abaissé à vendre un aéroport de premier plan à un consortium sino-canadien adossé à un groupe public chinois !

Ce groupe représentant l’Etat chinois se trouve désormais en position stratégique, juste à côté des activités sensibles d’Airbus, fleuron de notre industrie déjà victime de l’espionnage industriel du pays de Confucius.

La SNC Lavalin, et toutes ses filiales, ont été radiés de toute participation aux projets de la banque mondiale pour une durée de 10 ans, créant un précédent historique car jamais une sanction aussi dure n’avait été prononcée.

Les partenaires chinois de la SNC-Lavalin sont aussi très suspects. Aux côtés du susnommé Shandong High Speed Group se trouve Friedmann Pacific Investment Group, créé et installé à Hong Kong, mais disposant d’une holding Capella Capital Ltd., immatriculée aux îles Vierges, un paradis fiscal. Tout cela fait désordre pour une majorité qui souhaitait « combattre » la finance de toutes ses forces !

Le contrat de vente aux chinois donne la possibilité à l’Etat de vendre ses 10,01 % restants dans les trois ans. Si l’Etat opte pour la vente de ses 10,01 % restants, le groupe chinois  deviendrait majoritaire, et l’aéroport de Toulouse-Blagnac passerait sous gestion privée.

La région Midi-Pyrénées, actionnaire minoritaire à hauteur de 5 %, n’a rien fait pour s’opposer à la cession, pas plus que la Communauté Urbaine du Grand Toulouse, elle aussi actionnaire minoritaire à hauteur de 5 %.

La politique menée de concert par les socialistes et « Les Républicains » est celle du désengagement de l’Etat dans les secteurs stratégiques. Nous y sommes farouchement opposés !”.