L’association Bien vivre en Vallespir a inauguré samedi 11 juin 2022 un cycle de Rencontres écologie conviviales, ludiques et pédagogiques en ouvrant le débat sur des questions cruciales entre des experts et les habitants du Vallespir

 

 

 

Un demi-millier de questionnaires sondant les connaissances des habitants sur le sujet choisi, Eau potable et irrigation en Vallespir, ont été distribués durant la quinzaine de jours précédents.

Organisé au Mas Saqué, sur la zone naturelle que prétend bouleverser le projet controversé d’un nouveau pont sur le Tech, une quarantaine de participants a d’abord partagé un pique-nique tiré du sac, sur des tables et chaises prêtées par la municipalité de Céret.

Un jeu de piste organisé par notre association a permis aux familles et aux enfants de réunir quelques connaissances sur ce sujet.

En parallèle, l’exposition L’eau, un défi d’aujourd’hui pour demain prêtée par le Syndicat Mixte de Gestion et d’Aménagement Tech-Albères, développait sur seize panneaux ces questions sensibles pour les citoyens. Tous se sont retrouvés pour un exposé du Dérèglement du cycle de l’eau par Catherine David, de la Confédération paysanne.
Les humains comme la planète sont majoritairement constitués d’eau, et quelques chiffres ont rappelé combien l’eau potable est vitale. Un état des lieux quantitatif et qualitatif de cette ressource précieuse a expliqué d’où vient l’eau que nous buvons ; quelles sont les aménagements du territoire, les pratiques, les pollutions qui la menacent ; comment sa qualité et sa quantité doit être protégés pour la partager entre les différents usagers.

Agriculture intensive ou biologique, pratiques d’irrigation, imperméabilisation ou dégradation des sols, dérèglement climatique, extraction des énergies, réglementation et cartographie officielle, protection des zones humides et gestion forestière, ont des impacts importants sur nos territoires.
Face à ces constats, les participants ont débattu : comment agir, quel modèle voulons nous ? Le service public de la distribution de l’eau potable doit-il être délégué à une entreprise ou géré par une régie publique ? En conclusion, en prétendant à la toute-puissance sur notre environnement, nous oublions que l’homme est un des éléments d’une biodiversité nécessaire dont il dépend.