Nicolas Garcia, secrétaire départemental du Parti communiste Français des Pyrénées-Orientales (PCF’66), communique : “Les salariés du centre Bouffard-Vercelli de Cap Peyrefite à Cerbère s’opposent au déplacement des lits”.

“Lundi 29 avril, de 10h à 12h, devant le centre de réadaptation et de convalescence Bouffard-Vercelli situé Cap Peyrefite à Cerbère, le syndicat CGT de l’établissement appelle à un rassemblement afin de s’opposer aux intentions de transfert des lits de réadaptation et de soins de suite vers l’hôpital de Perpignan. Les dirigeants de l’association (ASCV) pour les soins en Côte vermeille et Vallespir, propriétaire du centre, le réclament et la direction de l’hôpital de Perpignan semble l’avoir programmé et accepté tout comme l’ARS d’ailleurs. C’est ce que j’avais révélé sur mon blog la semaine dernière à partir de deux documents (ARS et cour régionale des comptes). Cette décision, si on ne l’empêche pas, est un coup dur:

– pour les patients du centre soignés dans les meilleures conditions possibles (compétence, savoir-faire, cadre exceptionnel…).

– pour les salariés qui partiraient et même pour ceux qui resteraient, car la pérennité de la structure serait fragilisée par le déménagement de l’activité phare.

– pour le territoire dont la désertification s’accélèrerait d’autant que le centre Héliomarin de Banyuls sur Mer, propriété des mêmes, est lui aussi menacé par le transfert, que le site ferroviaire de Cerbère est dans le collimateur de la SNCF et que la viticulture souffre également.

Comment dans ces conditions croire aux intentions affichées par l’Agence Régionale de Santé (ARS), qui prétend vouloir lutter contre la désertification médicale ? En effet quel médecin généraliste ou spécialiste s’installera sur un territoire qui se vide de sa substance économique.

Au-delà des salariés, population et élus locaux ont tout intérêt à se mobiliser, dès lundi pour empêcher ce mauvais coup. Moi en tout cas comme toujours j’y serai”.