“Bouffard-Vercelli de Cerbère : pas encore tiré d’affaire !”

Sous ce titre, Nicolas Garcia (PCF), ancien maire d’Elne, communique :

“Suite aux manifestations, à l’action de l’association contre la délocalisation et à la grève de la faim de Denis Marais, un patient traité au centre situé sur le cap Peyrefite de Cerbère, l’Agence Régionale de Santé a organisé une réunion avec tous les intéressés.

Visiblement cette réunion s’est très mal passée au point où Denis Marais et Lucie Barbier, présidente de l’association contre la délocalisation, ont quitté la réunion avec perte et fracas et tenu conférence de presse pour s’en expliquer. Du côté des élus on ne s’est guère senti mieux considéré dit-on sous le manteau. En réalité le problème de ce dossier est que la perspective de la délocalisation n’a jamais été abandonnée. Et on a l’impression qu’au mieux certains cherche à gagner du temps et au pire d’autres à passer en force. Les termes « remise à plat » ou « concertation » utilisés pour qualifier la réunion du 21 juillet montre bien que la délocalisation du centre, rentable et phare dans le type de soins qu’il prodigue, n’est pas écartée. Le comportement et l’assurance de Patrick Rodriguez, directeur de l’USSAP, association qui gère Bouffard-Vercelli, sont significatifs de ses intentions et de ses certitudes quant au débouché de l’affaire. Son attitude a été odieuse notamment à l’égard de Lucie Barbier et de Denis Marais et guère mieux pour les élus. Sa menace de retirer les billes de son association du projet d’Arles sur Tech, est un chantage inadmissible. D’ici peu l’association contre la délocalisation, le personnel, les élus (on l’espère en tout cas) et même les usagers pourraient se faire entendre bruyamment et spectaculairement. Ils y ont intérêt s’ils veulent un jour entendre et lire ces quelques mots très clairs « le projet de délocalisation des métiers et des savoir-faire du centre de réadaptation fonctionnelle et de soins de suite Bouffard- Vercelli de Cerbère est définitivement abandonné.»

Faute de quoi le centre aura toujours son épée de Damoclès sur la tête”.