Hier soir, en centre ville, la rumeur circulait avec insistance, comme quoi un proche du tandem UMP Pierre Parrat/ Madeleine Guizard- candidats sur le canton de Perpignan II (Saint-Jacques) – aurait tenté dans la journée de mardi d’entrer en négociation avec la fédération départementale Front national (FN) des Pyrénées-Orientales (P-O).

Le jeune chef d’entreprise en question – car il s’agirait d’un acteur de la vie économique locale – aurait même, colporte-t-on,  approché le leader “frontiste” des P-O, M. Louis Aliot, lui-même candidat toujours en lice au second tour sur le canton de Perpignan IX (Bas Vernet), où il est arrivé largement en tête, dimanche dernier, avec plus de 34,5 % des suffrages exprimés. Il devance la candidate socialiste et de la Gauche Rassemblée, Mme Toussainte Calabrèse, qu’il retrouvera donc au second tour le dimanche 27 mars 2011, après avoir éliminé les deux candidats de la mairie UMP de Perpignan, dont celui-qui était présenté comme le grand favori de l’épreuve et de l’étape, M. Jean-Louis de Noëll.

Hier soir parmi l’équipe dirigeante du FN des P-O, sans démentir formellement cette rumeur – Qualifiée cependant “d’horriblement fantaisiste”… – on soulignait sereinement “ne pas être au courant”.

Il faut bien reconnaître que sur ce canton de Perpignan II, le score final, dimanche soir, promet d’être serré, et que chaque voix comptera… Celles de la candidate du Cendre droit/ Divers droite, Mme Marie-Cécile Pons, comme celles du FN, sont particulièrement courtisées : et ce dans la mesure où le tandem de l’UMP Pierre Parrat/ Madeleine Guizard n’a plus de réservoir de voix pour ce second tour (sauf à accrocher les abstentionnistes du 1er tour), alors que le duo socialiste de la Gauche Rassemblée (Jean-Louis Chambon/ Mireille Bilger) peut lui compter sur un report des voix du candidat FDG (Front-de-gauche) et des écologistes.

Rappelons qu’à l’issue du 1er tour de dimanche dernier, une seule voix a séparé Pierre Parrat (en faveur de celui-ci)  de Jean-Louis Chambon.