Candidat sans étiquette sur le canton du Haut-Vernet (Perpignan I), Christian Téna, dans un tract intitulé “Mon parti, c’est le Haut-Vernet !”, n’y va pas avec le dos de la cuillère, et c’est bien là le moins que l’on puisse écrire…
Son “Cri du coeur d’un citoyen comme vous” – s’adressant aux électeurs-trices du canton du Haut-Vernet – est une attaque en règle contre le “système aldyuiste” (du nom de l’ancien maire de Perpignan et actuel sénateur-président UMP de l’Agglo PMCA/ Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération), dont il dénonce les dérives : “Je remercie, écrit Christian Téna, les personnes qui m’ont permis de réaliser 6 % des suffrages en 2004, 6 % de gens honnêtes car je n’ai rien à donner sinon à continuer mon engagement pour faire émerger les problèmes de fond du Vernet, la dévalorisation des maisons et des commerces, les ghettos, surtout celui des HLM Diaz, l’insécurité, les impôts abusifs, le chômage, etc. Mais aussi, poursuit Christian Téna, de dénoncer prohjets et exactions très graves instaurés par le clan mafieux du fils d’Alduy. Ce n’est pas les écoles, les services de santé et de justices ou les forces de sécurité qui facilitent le quotidien des gens qu’il faut couper par 2 mais le salaire et les privilèges des “politic-racailles” à diviser par 10. Ils se chamaillent le trésor de guerre des sectes politiques, colossal magot amassé avec les impôts et taxes toujours plus lourds. Ils dilapident des millions d’euros pour leur propagande, jouissent d’un train de vie royal et chapardent, encore, dans les caisses ! Un puits sans fond, avec le soutien inconditionnel de collabos, alliés un jour, ennemis le lendemain, associés à nouveau pour participer au festin… financier ! (…)”.
Christian Téna, en bas de page, dit assumer “l’entière responsabilité des textes” ; il précise qu’en aucun cas sa suppléante, Laurie, “n’est responsable de mes écrits ! (…). Agée de 18 ans, elle est le symbole de cette jeunesse sacrifiée. Face aux “politic-racailles” et aux collabos affairés, sa fraîcheur apportera un rayon de soleil. Dynamique, elle grouille de projets au niveau cantonal !”.
Mais ce n’est pas fini, car dans son tract Christian Téna ne se prive pas, exemples à l’appui !!!, pour dénoncer “un système mafieux local… Il est temps de rompre avec le silence sur le système instauré par le fils d’Alduy. En effet, j’ai été témoin de graves dérives : insultes, agressions verbales, expropriations abusives, pressions (…). Ma motivation est que j’ai été une cible directe de la fameuse fraude aux chaussettes. Ce “viol” de la liberté qui, avec l’air et l’eau, sont les éléments les plus précieux que nous ayons, était habituel et seul le flagrant délit pouvait l’attester formellement. Le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction en France, a reconnu, je cite : “Fraude massive dans toute la ville”. Le maire-sénateur ne pouvait ignorer toutes ces saloperies (…)”.
Dans ces écrits d’une rare violence, même le temps d’une campagne électorale, le candidat Christian Téna n’y va donc pas de main morte pour porter de graves accusations, mettant en cause des élus, certes, mais également des clans familiaux : “on retrouve les mêmes noms, les mêmes fonctionnaires communaux, les mêmes associés, les mêmes personnes présentes sur les organigrammes des structures para-communales financées par les subventions et les impôts, les mêmes familles – femmes, maris, beau-pères, bofs, enfants, oncles, neveux, cousins et cousines, etc – à la mairie de Perpignan et à l’Agglo PMCA (…)”.