« Canohès, à côté avait pris du retard, et sa population enviait sa voisine, mais depuis quelque temps, sous l’impulsion d’une nouvelle équipe municipale et de son maire Jean-Louis Chambon, la Belle Endormie se réveille, et se réveille vite. En moins d’un mandat : la Prade a été sauvegardée par un PAEN, cas unique en France et qui fait école, l’Agenda 21 est lancé, le PLU (plan local d’urbanisme) révisé, une ZAC entamée, une nouvelle mairie, une crèche, le restaurant scolaire réhabilité, les rues du centre-ville refaites, le lavoir mis en valeur, bientôt une zone d’activité économique Naturopole Sud verra le jour tournée vers les nouvelles technologies. »

Marti Cama, conseiller municipal d’opposition de Canohès.

Réaction de Marti Cama, chef de file de l’opposition Canouharde « Canohès à CÅ“ur », suite à l’article paru sur « Ouillade » suite à l’inauguration du rond-point du Mas Gaffard…

“Tout d’abord une fois de plus une inauguration sur Canohès que les élus d’opposition ont appris après l’heure, grâce aux informations collectées chez leurs voisins. Des invitations ont été envoyées à une certaine frange de la population, mais pas aux élus de droite… De plus, je ne comprends pas comment M. Chambon est venu habiter à Canohès. Un village qui avait un tel retard… Le PLU (Plan local d’urbanisme) était à l’étude depuis plusieurs années, avec le même maître d’Å“uvre dont il s’est servi pour l’achever (toutes les études étaient déjà réalisées – il n’a plus eu qu’à placer les terres de ses amis et retirer celles de ses opposants).

La Prade n’avait pas besoin de lui, car il n’a su que bloquer des terres silicieuses incapables de produire la moindre culture et ceci pendant vingt-cinq ans annonçant aux propriétaires qu’ils devraient faire le deuil de leurs terres, les parcelles productrices (celles alluvionnaires) ont été destinées à la future zone d’activité.

Et non le PAEN de Canohès n’est pas un cas unique en France, puisqu’il faut savoir qu’il en existe déjà et depuis longtemps dans de très grandes villes comme Lyon ou Paris (mais pour y préserver les espaces verts en centre-ville).

Quant à la réfection du centre-ville, il faut beaucoup d’imagination pour l’apercevoir. En effet la réhabilitation du lavoir s’est résumée en un coup de peinture venant couvrir l’ancienne décoration réalisée par les enfants du PIJ (bien sûr, sous la précédente mandature).

En attendant l’insécurité est grandissante (cambriolage en forte hausse, agression sur personnes âgées, vols à l’arraché), les impôts en hausse constante depuis 2008, il est grand temps de réagir”.