Michèle André, ancienne ministre socialiste, 1ère vice-présidente de la commission des Finances au Sénat, était l’invitée d’honneur du GESA – Groupe d’Etudes Sociétales et Actions – de Renée Soum (PS), députée des P-O (1981/ 1986).

Elle s’est exprimée en présence d’Hermeline Malherbe (PS), présidente du Conseil général des P-O, de Jean-Louis Chambon, conseiller général de Perpignan et maire de Canohès, de Jacques Cresta, député des P-O et vice-président du Conseil régional L-R… et de plus de 200 personnes qui avaient fait le déplacement.

A 15 jours de l’examen par le Parlement du Budget 2014, Mme André a évoqué la situation des finances de la Frances, “les moyens et les objectifs à atteindre dans la justice sociale”.

Le débat a été franc, si l’ éclairage pédagogique de la conférencière a été unanimement salué, des réserves ont été émises sur la communication gouvernementale puisque trop souvent il peut apparaître comme “l’ami des patrons”  alors qu’ il soutient “les entreprises”.

Michèle André a réfuté catégoriquement la mauvaise foi de ce procès, “car pour défendre l’emploi dans l’intérêt même des salariés il faut soutenir les entreprises et aider à leur  création si possible.”

Lors de cette conférence-débat elle a répondu aux interrogations , aux doutes, au  ras-le-bol des français. Michèle André, a dénoncé “le poids de la dette qu’a trouvé l’actuel gouvernement et insisté  surtout sur l’indispensable justice sociale qui doit accompagner l’effort  demandé à nos concitoyens”.

Les échanges devaient se poursuivre encore tard autour du verre de l’amitié.