Mme Gisèle Gayraud.

 

Ce jeudi 18 avril 2013, à 18h 30, salle de l’Ecoute du Port, à Canet-Plage, en présence notamment de Bernard Dupont (UMP), maire de Canet-en-Roussillon, M. Claude Pharamond, Chevalier de la Légion d’honneur et Officier dans l’Ordre des Palmes académiques, remettra les insignes d’Officier de l’Ordre dans les Palmes académiques à Gisèle Gayraud, adjointe au maire de Canet, déléguée aux Affaires scolaires et à la Culture (Cérémonie sur invitation/ non publique).

 

Née le 30 novembre 1945 à Paris (6ème) d’un père catalan et d’une mère Normande, Gisèle Rous a vécu jusqu’en Juillet 1957 à Fontaine Michalon (92). Elle y suit ses études primaires puis entre en 6ème à Anthony (92). En Juillet 57, son père, qui travaillait à la RATP souhaite « retourner au Pays », il était natif de Thuir-d’Evol, commune située au-dessus d’Olette. La famille s’installe donc à Perpignan et Gisèle Rous est inscrite au Cours Complémentaire Jean Macé.

Passionnée de sports, elle participe activement aux diverses rencontres académiques en athlétisme et en basket.

Elle suit ses cours de 2nde au Lycée Jean Moulin, de 1961 à 1962, afin de préparer le concours d’entrée à l’École Normale. Devant la difficulté d’obtenir ce concours (places réservées pour les rapatriés d’Algérie), elle le présente en Lozère, département déficitaire, et en 1962, elle entre à l’École Normale de Mende (48) pour quatre années d’internat.

En juin 1964, elle obtient la première partie du Baccalauréat, et lors de la soirée festive qui suit l’examen, une rencontre plus « particulière » se produit avec Jean Gayraud, lui-même normalien, qui deviendra son mari le 2 avril 1966, après avoir obtenu moultes autorisations : leurs parents (ils n’avaient pas encore 21 ans, donc mineurs), le Directeur de l’École Normale et le Recteur d’Académie car Gisèle et Jean devaient ensuite pouvoir obtenir le droit d’être externés).

Gisèle Gayraud poursuit ses études pour son Baccalauréat Sciences Expérimentales à Mende, tandis que Jean, pour le Baccalauréat Philosophie, les poursuit à Montpellier.

Fin 66, le couple, afin de ne pas être séparé, choisit de s’installer en Seine-et-Oise, ils sont tous les deux nommés à Villepinte.

En 1967, ils décident de partir en coopération au Maroc. Bien qu’enceinte de 7 mois et demi, ils traversent l’Espagne et le Maroc pour rejoindre Taroudant où naîtra leur première fille Valérie, en novembre. En 1968, ils changent de poste pour El Jadida où naîtra la seconde fille du couple Florence, en mai 69.

En 1971, ils rentrent en France. Gisèle Gayraud est nommée à Aulnay-sous-Bois, dans l’ex Seine-et-Oise, devenue le célèbre « 93 », dont ils resteront « prisonniers » durant 29 ans.

Bien qu’ayant tous les deux leurs familles dans le midi, il leur faudra attendre la retraite pour un « retour au Pays » bien mérité.

En avril 98, ils décident d’acheter une maison à Canet, maison dans laquelle ils s’installeront définitivement en juillet 2000.

Passionnée par la langue Catalane que son père ne lui avait jamais apprise, Gisèle Gayraud décide d’ouvrir à Canet, grâce au concours de Robert Saut, alors adjoint au maire, un cours de Catalan auquel elle participe en tant qu’élève. Ce cours, à deux niveaux à présent, fonctionne encore aujourd’hui au sein de l’École Jean Mermoz à Canet (en 2002, elle obtient le 1er examen A Basic, puis en 2003, le 2nd A Elemental).

En 2001, Gisèle Gayraud s’engage sur la liste conduite par Arlette Franco (RPR) dans le cadre des élections municipales. En 2004, elle devient Conseiller Municipal. Elle reçoit délégation pour les Affaires Scolaires. En 2008, toujours aux côtés du député-maire sortant Arlette Franco, elle s’implique activement dans les élections municipales, elle est élue adjoint au maire délégué aux Affaires Scolaires. En cours de mandat, Arlette Franco lui confiera une délégation supplémentaire, celle de la Culture. Pour se consacrer pleinement à ces nouvelles tâches au service des Canétoises et des Canétois, et plus particulièrement des scolaires, tout en contribuant à mettre en place la politique culturelle de la ville, elle ne poursuit plus ses cours de catalan, mais continue de le pratiquer pour son plaisir personnel.

En mai 2010, elle se présente aux côtés de Bernard Dupont, 1er Adjoint au Maire sortant d’Arlette Franco, qui conduit une liste à l’élection municipale partielle faisant suite au décès du député-maire. Elle est à nouveau élue adjoint au maire, et le nouveau maire Bernard Dupont lui renouvelle ses délégations aux Affaires Scolaires et à la Culture.