“L’annonce de la création de 60 000 postes d’enseignants par le Président de la République avait été accueillie avec beaucoup d’espoir.

Cela faisait suite à la politique désastreuse menée par Nicolas Sarkozy.

60 000 postes, vraiment une bonne nouvelle, relayée par tous les ministres de l’Education Nationale dont Najat Vallaud-Belkacem.

C’est la 3ème rentrée scolaire dont le Gouvernement a eu la responsabilité, il n’en reste plus que 2 pour tenir les engagements.

A Cabestany, comme certainement dans beaucoup d’autres communes, le compte n’y est pas.

C’est vrai qu’avec quatre nouvelles créations de poste pour le département, le mécontentement des parents d’élèves et des enseignants ne peut s’atténuer, bien au contraire.

Quatre pour le département, 600 postes d’enseignants avec élèves pour toute la France sont largement insuffisants.

Dès le mois de janvier, j’avais alerté le DASEN de la poussée démographique de notre commune, soulignant que les conditions d’accueil pour les nouveaux arrivants ne seraient pas satisfaisantes.

Le constat aujourd’hui est sans appel, classes surchargées, secteurs scolaires non respectés, les enfants qui pouvaient prétendre être scolarisés en maternelle ne le seront pas.

Déjà l’année dernière, c’étaient 33 enfants qui n’avaient pas pu l’être, aujourd’hui ce sont 52 dont la moitié auront 3 ans dans le courant du 1er trimestre 2015. Oubliée la promesse de s’orienter vers une admission en maternelle dès 2 ans !

Il est encore temps de corriger et d’infléchir ces orientations, il est trop facile de renvoyer ces insuffisances à la prochaine rentrée.

L’école doit réellement être une priorité, et il serait beaucoup plus responsable, pour l’avenir de notre pays, de répondre aux exigences de la majorité des citoyennes et citoyens que de répondre à celle du MEDEF en donnant des milliards aux milliardaires.

C’est avec conviction et détermination que je serai plus que jamais aux côtés des parents, des enseignants pour que l’école de la République soit exemplaire.

Les parents d’élèves ont commencé à se battre, il faut continuer, il n’y a pas de fatalité, ils peuvent compter sur mon soutien”.

Jean Vila, maire de Cabestany, vice-président du Conseil général