A la tribune, la députée européenne Marie-Thérèse Sanchez-Schmid.

A l’occasion de la tenue à Béziers (Hérault) du Sommet des Villes pour la Grande Vitesse et l’Interconnexion Ferroviaire du Couloir Méditerranéen, Marie-Thérèse Sanchez Schmid (UMP), députée européenne et conseillère municipale de la Ville de Perpignan, et l’ensemble des 12 maires composant l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée ont fait état de l’avancement du projet de consolidation de l’arc méditerranéen et de la ligne TGV Franco-espagnole. En tant que députée européenne et nommée Rapporteur du groupe PPE sur le nouveau règlement « Coopération Territoriale » au Parlement européen, Marie-Thérèse Sanchez Schmid a mis l’accent sur la volonté d’optimiser les raccordements ferroviaires régionaux. Résultant d’un engagement politique fort, la portée économique et sociale de ce projet permettra d’exploiter le potentiel de compétitivité de chaque région via les pépinières d’entreprises ainsi que de favoriser le développement de l’économie touristique régionale.

« Les frontières, longtemps considérées comme des zones à risques liées aux invasions étrangères, n’ont pas toujours été vues comme des atouts positifs pour le développement de notre pays.Les questions de mobilité sont donc au cœur du fonctionnement des territoires transfrontaliers : les déplacements transfrontaliers quotidiens participent à la construction de ces bassins de vie vécus au jour le jour par leurs habitants. »

« Le corridor méditerranéen a très tôt (dès 1996) été considéré comme un tronçon prioritaire. Les nouvelles lignes pour 2014 – 2020 reconnaissent l’importance de ce corridor, qui va de l’Espagne à l’Ukraine. Les investissements pour ce couloir sont estimés à 37 milliards d’euros. Parmi les priorités identifiées par l’Europe : le goulet d’étranglement Perpignan Montpellier. »

– « Le 4ème paquet ferroviaire est en négociation au Parlement européen. L’objectif, entre autre, est d’accroître l’interopérabilité des chemins de fer au niveau de l’UE, tout en conservant un niveau de sécurité optimum. C’est à dire, accroître la capacité pour une locomotive ou un wagon de rouler indistinctement sur n’importe quelle section du réseau ferroviaire de l’UE. Malheureusement, nous sommes encore loin du compte, et la fragmentation entre les États Membres pose des problèmes de compatibilité et de coût pour les opérateurs du rail, en particulier sur les sections transfrontalières. »

– « Le développement des transports transfrontaliers est majeur en ces temps de crise. Les réseaux transeuropéens recèlent un gisement extraordinaire de compétitivité. Les investissements ferroviaires sont des investissements pour la croissance à long terme : la balle est dans le camp des États et des régions.»