Rien ne va plus entre ceux du nord et ceux du sud chez les Centristes catalans : CiU à Barcelone ; CdC à Perpignan.

Les Centristes catalans du sud apprécieraient de moins en moins les attaques politiques frontales menées par les Centristes catalans du nord au sein du conseil municipal de la Ville de Perpignan.

Il y a huit jours de cela, lors d’un comité exécutif du puissant parti CiU (Convergence et Union) – Qui dirige entre les autres désormais les municipalités de Barcelone, Gérone et Figuères – Jordi Pujol, ancien président de la Generalitat de Catalunya, s’est dit “particulièrement peiné du comportement politique du CdC dans les Pyrénées-Orientales”, ajoutant qu’il ne comprenait pas “les attaques répétées et déplacées contre Jean-Paul Alduy et Jean-Marc Pujol qui sont nos amis (…)”.

A ses côtés, Santi Vila, maire de Figuères, selon l’entourage de  Jean-Paul Alduy, se serait même montré plus direct et rassurant auprès du président de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération (l’agglo PMCA) et 1er adjoint de la Ville de Perpignan, venu à sa rencontre dans le cadre du programme TGV : “Jean-Paul, ne te tracasse pas, ce problème sera bientôt réglé. Car nous ne tolèrerons plus longtemps cette situation dans la mesure où elle ne reflête pas les liens étroits qu’entretient le CiU avec la Ville de Perpignan (…)”.

L’affaire serait même remontée jusqu’au maire de Barcelone, Xavier Trias, secrétaire général de CiU !

Directement visés par ces propos : Clotilde Ripoull et Jordi Vera du groupe CdC au sein du conseil municipal de la Ville de Perpignan. Par leurs déclarations retentissantes et leur communication incessante contre la “gestion alduyiste”, ils constituent une Opposition féroce et organisée contre les élus de la Majorité municipale UMP/ Parti radical.