Un général, quarante deux colonels et une poignée d’hommes du rang …
Le droit a parlé : la communauté d’Agglo PMCA (Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération) aura finalement son armée mexicaine. La Suisse a son horlogerie de précision et la France a ses lois aux arcanes insondables.
L’Agglo de Perpignan est passée sur le fil du rasoir de la réforme territoriale à quelques jours près et profite d’une « niche » pour s’offrir ses 42 vice-présidents. Cela fait plus d’un an que le projet de réforme territoriale, bâti sur de plus ou moins sincères vertus d’économie de l’argent public, prône un maximum de 15 vice-présidents. A défaut d’y être obligés par le texte de la loi, son esprit n’aurait-il pu insuffler l’exemplarité à nos… “chers”… élus en limitant à 15 les bénéficiaires d’indemnités de fonction au lieu de 42 ?
Il est bien loin ce Paris où le Parlement abolit les niches des contribuables, augmente encore la ponction citoyenne et réforme la belle et grande administration française pour réduire son coût. Le déficit ? La crise ? Oui, c’est vrai mais …chez les autres (“Autre”, pronom indéfini : qualifie une personne vivant au nord de Salses ou au sud du Perthus).