Pierre Aylagas et Mme Nicole Villard

Devant près d’un millier de personnes réunies dans l’Espace Jean Carrère, à Argelès-sur-Mer, hier dans la soirée du samedi 28 mai 2011, Pierre Aylagas, maire d’Argelès-sur-Mer et vice-président du conseil général des Pyrénées-Orientales, a annoncé deux scoops le concernant directement : sa réintégration au sein du Parti socialiste (PS)… et sa candidature à l’investiture de ce même parti pour les élections législatives qui se dérouleront l’année prochaine.
C’est pour remercier toutes les équipes qui l’ont épaulé durant toute la campagne (sur les marchés, lors des réunions publiques et aux porte-à-porte) qui a précédé les élections cantonales du mois de mars dernier, que Pierre Aylagas avait organisé cette paëlla géante qui a rassemblé l’ensemble de son conseil municipal – Guy Esclopé, Jacqueline Payrot, Danilo Pillon, Marguerite Pujadas-Roca, Charles Campigna, Isabelle Moreschi, Jean-Patrice Gautier, Jean Gri, Marc Séverac, Pierre Broch… – ainsi que diverses personnalités locales, dont : Martine Rolland, sa suppléante à l’assemblée départementale (et dont Pierre Aylagas espère bien faire le futur maire de Palau-del-Vidre !) ; Alexandre Reynal, maire d’Amélie-les-Bains/ Palalda et conseiller général du canton d’Arles-sur-Tech ; Jean Carrère, ancien maire PS d’Argelès-sur-Mer et ex-conseiller régional ; Yves Porteix, maire de Sorède ; Francis Manent, maire de Saint-André ; Christian Nifosi, maire de Villelongue-dels-Monts… Sans oublier la présence de Mme Hermeline Malherbe, présidente du Conseil général des Pyrénées-Orientales.
De nombreux militants étaient venus des quatre coins de la circonscription, en particulier du Vallespir et de la Côte Vermeille, pour participer à cette soirée (qui est une tradition post-électorale) très animée aux côtés du maître de cérémonie.
Pierre Aylagas s’est réjoui de la présence de Mme la présidente du Conseil général, “qui a toujours été là dans les grands moments” ; de la participation de Martine Rolland sa suppléante donc, “une femme de caractère, engagée et volontaire, qui a toute sa part dans notre victoire” ; du dynamisme de tous les autres “qui ont pris une part active à la campagne, qu’ils soient militants ou simplement citoyens, je n’en citerai aucun car j’aurais trop peur d’en oublier mais du fond du coeur merci de votre travail (…)”.
C’est à toutes ces équipes, à tous ces amis, que Pierre Aylagas avait tenu à réserver la primeur d’une information de taille le concernant : “J’ai reçu cette semaine la notification officielle de ma réintégration au sein du Parti socialiste. Enfin, je retrouve ma famille (politique) d’origine, celle à laquelle j’appartiens depuis près de 30 ans. On peut être socialiste sans carte du parti, disait Georges Frêche. Georges avait raison. Mais franchement, on se sent quand même mieux au milieu des siens. Voilà mes amis, en avant-première, l’information que je tenais à vous réserver (…)”.
Puis le maire d’Argelès-sur-Mer et vice-président du Conseil général des P-O a adressé à son public quelques mots sur la situation politique… et les rendez-vous électoraux en suivant. Concernant les futures élections sénatoriales : “Il peut y avoir en septembre 2011 une majorité à gauche au sénat pour la première fois dans l’histoire de la Vème République. Ce serait historique. Christian Bourquin et Charles Campigna sont nos candidats. Pas une voix de grand électeur ne doit leur manquer. Ils sauront représenter et défendre notre département à Paris. Nous en avons besoin, tant le gouvernement Sarkozy n’a cessé d’attaquer nos communes, nos départements et nos régions en faisant reculer la décentralisation (…)”.
Sur l’élection présidentielle, programmée pour le mois de mai 2012 : “Le parti socialiste s’est lancé dans un processus de primaires ouvertes à tous. Nous voulons associer le plus grand nombre de Français, militants ou non, à cette démarche citoyenne. Nous voulons que ces primaires donnent lieu à un débat de fond, un débat sur les idées et pas une opposition de personnes. Nous voulons que celui, ou celle, qui accède à l’Elysée tienne ses engagements, qu’il respecte la parole donnée aux Français. Rappelez-vous, Sarkozy avait promis qu’il serait le président du pouvoir d’achat, c’est vrai qu’il a augmenté le sien mais pas celui des Français (…). Il avait déclaré que la République serait irréprochable, que l’on travaillerait plus pour gagner plus, il voulait aussi une France de propriétaires… Ce sont là autant de promesses envolées au fil des années. Car au lieu de cela, nous avons assisté à la casse de tous les services publics au nom d’une idéologie libérale. Nous avons eu une injuste réforme des retraites ; le bouclier fiscal et les niches fiscales pour les nantis, et la remise en cause des acquis sociaux. Les Français en ont assez : cet homme n’est plus crédible. Il est vraiment temps que son mandat se finisse (…)”.
Puis viendra dans la foulée le temps des législatives, en juin 2012, de suite après la présidentielle : “Nous ne devons avoir qu’un seul mot d’ordre, que notre 4ème circonscription revienne à gauche. Nous devons prouver que ce résultat de 2007 n’a été qu’un accident de l’histoire, une parenthèse que nous refermerons ensemble en 2012. De 2007, nous devons tirer cette leçon, seuls l’union et le rassemblement créent les conditions de la victoire. Pour ma part et pour cette échéance, dans l’intérêt de ce territoire, qui va de Cerbère à Prats-de-Mollo, et qui possède avec les Aspres et Illibéris sa propre identité, je prendrai mes responsabilités d’élu et de militant. Je vous annonce donc ce soir que je suis candidat à la candidature pour l’élection législative de 2012. Nicole Villard, 1ère adjointe au maire du Boulou, a accepté d’être ma suppléante et je l’en remercie. Comme je l’ai toujours fait, parce qu’une campagne électorale est une oeuvre collective et non une aventure individuelle, parce que je conçois la politique comme un travail d’équipe, et que cette candidature doit recevoir l’assentiment de la base, nous irons, avec Nicole, la présenter dans les différentes sections de la 4ème circonscription pour chercher les soutiens à notre candidature (…). Nous savons que nous pouvons compter sur vous. Vous savez tous ici ce soir que vous pourrez compter sur nous”.