Dernières places de stationnement disponibles… le lit des rivières ! Comme ici à Argelès-sur-Mer, au village.

 

Les élus de la Côte ne semblent pas prendre conscience des difficultés de stationnement – et pas seulement en période estivale – qui empoisonnent le quotidien des habitants, qu’ils soient donc citoyens à l’année, visiteurs ou touristes.

Canet-en-Roussillon, Saint-Cyprien, Argelès-sur-Mer, Collioure… dans ces communes du littoral roussillonnais, au même titre que l’environnement et la sécurité, le stationnement sera un thème majeur au centre de la campagne électorale des prochaines élections municipales, fixées au mois de mars 2020.

Entre tarifs prohibitifs (c’est si facile de prendre les automobilistes pour des vaches à lait) et absence totale de réflexion autour de la place de l’automobile dans notre société, à notre époque, il faut souligner là sans aucun doute l’échec le plus flagrant des équipes municipales aux commandes sur le littoral roussillonnais.

Du coup, dans nos stations balnéaires, on assiste à du grand n’importe quoi : par exemple, des riverains obligés de disposer poubelles ou jardinières sur la voie publique afin de (se) garantir l’accès à leur domicile, à leur garage. Le ton monte, les conflits de voisinage deviennent récurrents, hélas-hélas, trois fois hélas !

Dans un département, celui des Pyrénées-Orientales, où le maillage par les transports commun est surréaliste, pour ne pas dire virtuel, où les mobilités sont d’un immobilisme effrayant, il est surprenant que les élus n’aient pas encore pris la mesure d’un problème qui désormais impacte gravement l’économie locale, allant jusqu’à être désormais un frein à l’attractivité touristique de notre territoire.

Il serait grand temps que Région, Département, Métropole, Communautés de communes et institutions consulaires se retrouvent à la même table dans le cadre de l’organisation d’Etats Généraux des mobilités (transports en commun, circulation automobile, etc.-etc.).

 

Le délicat problème du stationnement concerne également les deux roues. Ici, encore et encore, dans le village d’Argelès-sur-Mer. Le moindre espace public ou privé est envahi de vélos, empêchant notamment les piétons d’aller et venir.