-“Pour une politique transparente, respectueuse, de son environnement à contrepied de ce que nous propose l’actuelle majorité municipale

 

 

Il est légitime de soutenir les idées auxquelles on croit. C’est l’idée que je me fais de la politique.

Avoir le but de transformer le Bois des Pins en zone commerciale, même artisanale, j’ai du mal à le comprendre. Mais pourquoi pas, chacun a le droit de penser différemment.

Pour ma part, je trouve désolant de supprimer une pinède patrimoniale pour gagner quelques places de parking payants supplémentaires.

S’opposer à ce projet, ne pas être d’accord, c’est aussi ça la démocratie.

Au point de vue sécuritaire rien n’était calé contrairement aux propos du maire, car aucun dossier n’a été transmis aux pompiers pour instruction qu’ils puissent émettre une analyse du projet. Pourquoi mentir ?

Avoir la volonté de trouver un emplacement pour développer les forces artisanales locales. Je partage ce point de vue.
Mais mettre en péril la sécurité des Argelésiens ? Ça brûle la résine. Ça, je m’y refuse !

Placer l’attractivité au centre de la politique communale, je l’approuve. Placer des chalets en lieu et place de pins quinquagénaires, dilapider l’héritage d’un siècle, entacher son entreprise d’irrégularités juridiques, oui c’est vrai je le dénonce !

La vraie force en politique aurait été de dire « venez, asseyons-nous, discutons, écoutons nous et trouvons ensemble les meilleures solutions. Commençons par demander aux services de l’Etat, aux pompiers la faisabilité du projet. » Le mettre à l’ordre du jour d’un conseil municipal et en débattre. Toutes les questions d’élus méritent d’être discutées. Au lieu de quoi, Antoine Parra et sa 1re adjointe Julie Sanz décident seuls et prennent les artisans en otage. Leur vendant du rêve à bon compte.

Voilà leur faiblesse, voilà leur suffisance. Voilà leur petitesse !

Au bout du compte, ce sont des frais de montage et de démontage des chalets. Des frais incombant aux contribuables argelésiens bien entendu. Du personnel municipal balloté au gré d’idées non préparées, de fantaisies fantaisistes, de vraies fausses bonnes idées ! Des chalets qui atterrissent dans un parking qui sera inondé à la moindre pluie. Des artisans révoltés et je peux les comprendre.

L’idée que je me fais de la politique et de la démocratie n’est pas celle du maire actuel ni de sa première adjointe. En quoi ne pas partager leurs idées serait de l’acharnement ? Des querelles stériles ? Vouloir débattre, loin de ternir l’image de son village, serait plutôt le signe d’une vie politique saine.

Redorer le blason d’Argelès-sur-Mer passe d’abord par le respect des règles d’urbanisme. Tous les élus y sont soumis. Ce sont ceux qui les bafouent qui divisent, engendrent des conflits, génèrent des dissensions où le seul intérêt qui prime est leur intérêt propre.

Argelès mérite mieux ! Argelès-sur-Mer mérite la vérité ! Les artisans aussi !“.

 

Charles Campigna, conseiller municipal d’opposition de la Ville d’Argelès-sur-Mer