“Chers amis, chers colistiers,

En mars 2016, comme nous l’avions prévu ensemble pendant la campagne, j’ai démissionné du mandat de maire pour une seule raison : donner le temps à mon successeur (4 ans) pour se préparer et ne pas permettre à la droite et à l’extrême-droite de gérer Argelès-sur-Mer.
Hélas, à 2 ans des élections municipales, notre objectif commun est loin d’être atteint.
Mon successeur est touché par une condamnation prononcée par le Tribunal correctionnel de Perpignan.
Cela fragilise notre position pour 2020.
Au lieu de reconnaître et d’assumer ses erreurs, Antoine PARRA cherche des coupables extérieurs en rejetant ses fautes sur d’autres personnes et moi en particulier.
Ainsi, dans un premier temps, il se défend dans le journal l’Indépendant du vendredi 13 avril de la manière suivante : « Je perturbe ceux qui sont accrochés au pouvoir. Je suis droit dans mes bottes, je suis propre »
Dans un second temps, devant le manque de sérieux de l’argument « c’est un complot », il veut nous faire croire qu’il serait dans cette affaire une victime qui aurait péché par « naïveté », en rejetant ses erreurs sur des « spécialistes » qui l’auraient mal conseillé : « Je n’ai rien à me reprocher si ce n’est d’avoir cru en des spécialistes ». (L’Indépendant du 28 avril).
Il accuse ainsi les services urbanisme de la communauté de communes et de la commune. Ce faisant, il me met donc indirectement en cause. Car qui se trouvait à la tête de ces deux collectivités au moment des prémices de cette affaire ?
Dimanche 29 avril, dans un communiqué de presse, j’ai rétabli la vérité. La communauté de de communes délivre des avis sur les projets qu’elle examine. Les permis de construire sont ensuite accordés ou non par les communes. La mise en cause du service urbanisme de la mairie d’Argelès-sur-Mer, c’est-à-dire les fonctionnaires qu’il dirige au quotidien, est tout autant inacceptable.
Il est important que vous sachiez qu’en novembre 2014 (il était élu), il a demandé pour sa construction un certificat de conformité. Devant les manquements, il n’y a pas eu de suite à sa demande.
Par ailleurs, je me dois de préciser que la décision de justice touchant Antoine PARRA a été prononcée par le Tribunal correctionnel de Perpignan. En effet, ce tribunal juge, entre autre-chose, les délits d’urbanisme en matière de réalisation.
Quand il s’agit de juger la légalité d’une autorisation d’urbanisme, seul le tribunal administratif est compétent, ce qui n’est pas le cas ici.
Maintenant, il faut réagir.
Il reste 2 ans avant les prochaines élections municipales. Nous devons empêcher la droite et l’extrême-droite de remporter cette ville.
Je me devais de faire cette mise au point, avant qu’il ne soit trop tard car tous ensemble, face à trois listes d’opposition, nous avons remporté les municipales en mars 2014, dès le 1er tour.
Par ailleurs nous avons la responsabilité collective de gagner les élections municipales de 2020.”

Pierre AYLAGAS