Enseignants et lycéens sont dans le collimateur de riverains du lycée Christian Bourquin, à Argelès-sur-Mer ; un voisinage très remonté contre des usagers irrespectueux, et la Municipalité incapable, selon eux, de faire respecter les règles élémentaires de la vie en société… et surtout d’assurer la sécurité publique !

“J’habite en face du Lycée Bourquin à Argelès, témoigne ainsi une habitante du quartier, et nous, riverains, sommes embêtés par le stationnement des lycéens et professeurs. Les trottoirs ne sont pas utilisables par les piétons et malgré des rendez-vous à la mairie, rien n’est envisagé pour conserver un espace de 80 centimètres minimum sur les trottoirs. Ils m’ont parlé d’un parking mais ce projet existe depuis plus de cinq ans”.

Un autre témoignage corrobore cette situation explosive : “La mairie m’a demandé de faire appel à la Police municipale quand il y avait des débordements tels que des stationnements à la perpendiculaire sur les trottoirs ; or ces derniers viennent de recevoir l’ordre de M. le maire de ne pas verbaliser car il ne veut pas verbaliser également les riverains qui se garent aussi sur les trottoirs”.

Dans le quartier, le constat est unanime : “Les lycéens conduisent parfois à des vitesses inappropriées dans le quartier, se garent au frein à main car ils vont trop vite. Ils laissent leurs déchets sur les espaces publics que cela en devient une véritable porcherie. Quand on fait des réflexions aux étudiants et professeurs, ils trouvent normal de ne pas respecter le Code de la route car aller se garer correctement c’est trop loin”. Evidemment.

Des enfants en bas âge et des mamans avec des poussettes ne peuvent pas utiliser les trottoirs et sont donc en danger sur la voie publique. La Municipalité attend-elle un accident, un incident, pour prendre enfin la situation à bras-le-corps ?

“La mise en danger d’autrui est donc moins importante que de se faire bien voir de ses administrés pour M. le maire ?”, interpelle un riverain.