Brigitte de Capèle et Philippe Rius, conseillers municipaux membres de l’Opposition à Argelès sur Mer, communiquent…

“Monsieur le député maire Pierre Aylagas tête de la liste socialiste aux municipales de 2014 a été élu maire par les conseillers municipaux de sa majorité, ce choix était à l’évidence celui des électeurs qui ont voté pour cette liste. Monsieur Aylagas en sa qualité de député ne pouvait ignorer que la loi organique 2014-125 du 14 février 2014 interdisait le cumul des fonctions exécutives locales avec le mandat de député et sénateur à compter de 2017. Il a ainsi trompé ses électeurs.

De surcroit, il impose son successeur alors que ce rôle revient au seul conseil municipal. Nous, Opposition, considérons que si les formes de la démocratie ont été respectées, l’esprit n’y trouve pas son compte. On ne peut s’empêcher d’y voir un certain mépris de l’électeur qui serait incapable de prendre la bonne décision. Il nous insupporte de voir cette distance prise avec la démocratie : la France n’a pas besoin de ces comportements qui ne leurrent personne et qui font le lit de tous les populismes que, par ailleurs, on prétend combattre.

Cela est d’autant plus regrettable que d’autres incidents récents ont émaillé la vie politique argelésienne que ce soit l’éviction du premier adjoint pour raison de « concurrence » ou la tentative de nomination « seul » du directeur général des services de la communauté de communes alors que celle-ci est de la responsabilité du seul conseil communautaire.

Sommes-nous en présence d’une prérogative oubliée ou ignorée ce qui pose question dans les deux cas ? Non les argelésiens et argelésiennes ne supportent plus cette ambiance délétère. Les pouvoirs du maire sont importants (trop ?), les contrepouvoirs n’ont pas suffisamment d’influence et parfois peut se poser la question du nombre de mandats qu’un maire peut exercer… Monsieur le maire, nous vous demandons de vous comporter en élu responsable face à des électeurs décontenancés par les agissements de certains hommes politiques !”.