Conseil municipal du 22 mai 2014 : une zone d’aménagement différé à Argelès-sur-Mer… la Ville prépare l’avenir

Le dernier conseil municipal s’est déroulé le 22 mai. Tous les points abordés ont été adoptés. Les principaux dossiers discutés.

Un nouveau conseiller municipal est installé

Elu sur la liste qu’il conduisait, Richard Hanana a démissionné de ses fonctions de conseiller municipal. Angélique Pénicaud, qui lui succède dans l’ordre de la liste, est installée officiellement en tant que conseillère municipale.

La Ville use de son droit de préemption (ou d’acquisition en priorité) dans le cadre de la création d’une zone d’aménagement différé (ZAD)

La commune d’Argelès-sur-Mer a créé une zone d’aménagement différé (ZAD) au nord-ouest de son territoire, en entrée de ville, entre la RD914 et la Route de Saint-André. Celle-ci couvre près de 80 hectares. Dans ce cadre, elle vient de faire l’acquisition de parcelles couvrant une superficie avoisinant les 15 000 mètres carrés.

Pour rappel, la zone d’aménagement différé est une procédure qui permet aux collectivités locales, via l’utilisation du droit de préemption particulier, de s’assurer progressivement de la maîtrise foncière de terrains où il est envisagé à terme une opération d’aménagement. Elle permet ainsi d’éviter une flambée des prix du foncier susceptible d’être provoquée par l’annonce d’un tel projet.

A Argelès-sur-Mer, la ZAD a pour vocation d’accueillir des logements, des activités économiques et des équipements publics. Grâce à l’achat de parcelles supplémentaires, la Ville constitue des réserves foncières pour répondre à son évolution démographique. Elle met ainsi en oeuvre une politique de l’habitat maîtrisée, mais également une véritable dynamique économique, synonyme de création d’emplois. « Normalement, l’emploi et lacréation d’entreprise ne sont pas des compétences qui relèvent d’une municipalité, mais à Argelès-sur-Mer, nous prenons ces problématiques à bras-le-corps. Deux membres de l’équipe municipale sont ainsi chargés du développement économique et de l’emploi », rappelle Pierre Aylagas (PS), député-maire d’Argelès-sur-Mer.

Argelès-sur-Mer poursuit son investissement contre la THT

La France compte 100 000 kilomètres de lignes électriques à haute et très haute tension (THT). 375 000 personnes vivant à proximité de celles-ci seraient exposées à de trop forts champs magnétiques dont l’impact sur la santé est inquiétant, notamment avec de possibles risques accrus de cancer.

Le Sydeco THT 66 (Syndicat de défense des communes contre la THT) lutte contre la création d’une telle ligne dans notre département. La ville d’Argelès-sur-Mer y adhère depuis la première heure. Le conseil municipal désigne Jean-Patrice Gautier, adjoint chargé de la culture, en tant que représentant de la commune au sein du Sydeco THT 66.