C’est une évidence : depuis sa lourde condamnation par le tribunal correctionnel de Perpignan, en avril dernier, à détruire des biens familiaux illégalement construits, Antoine PARRA, maire d’Argelès-sur-Mer, rencontre de sérieuses difficultés à s’imposer sur la scène publique roussillonnaise. Preuve en est encore, lors des récentes cérémonies qui ont marqué le Centenaire de l’Armistice de 1918, durant lesquelles nombre de descendants d’anciens combattants et leurs familles ont été choqués par la présence du 1er magistrat…

En tout cas, sur la Côte Vermeille, dans les Albères, et autour de Perpignan sous le soleil du Roussillon il n’est pas de bon teint de s’afficher aux côtés du maire d’Argelès-sur-Mer.

Jeudi dernier, c’est à Toulouse, à l’Hôtel de Région plus précisément, qu’Antoine PARRA, à sa demande, serait allé chercher du renfort auprès de la Présidente, Carole DELGA, une proche restée fidèle à l’ancien député-maire d’Argelès-sur-Mer, Pierre AYLAGAS. C’est dire la situation dans laquelle se trouverait aujourd’hui Antoine PARRA, obligé de trouver des appuis à l’extérieur… pour sauver l’honneur, les projets (et leur financement ?) de sa commune.

Lors de ce déplacement, l’actuel maire d’Argelès-sur-Mer aurait été accompagné du Directeur général des services de la commune, Nicolas NéGRE, et de la responsable de la communication de son cabinet.

Il n’en demeure pas moins que l’image d’Argelès-sur-Mer, à l’extérieur, a été sensiblement écornée par la condamnation de l’actuel maire. Ce n’est d’ailleurs guère mieux à l’intérieur de la commune, où seule une garde rapprochée composée uniquement de gens redevables soutient encore et poussivement l’action municipale d’Antoine PARRA.