Au conseil municipal d’Argelès-sur-Mer du 2 décembre 2017 une délibération est injustement passée inaperçue : le coût des travaux de “l’aménagement du centre ville” vient subitement de passer à 7 232 000 euros. Soit une augmentation de plus de 40% en quelques mois. Mais ce n’est pas grave, car après-tout ce n’est que l’argent du contribuable !

Pour mémoire dans sa présentation publique il y a 15 mois, Antoine PARRA, maire d’Argelès-sur-Mer, avait annoncé un coût total maximum de cinq millions d’euros, puis de 5,5 millions d’€ dans la lettre travaux infos centre-ville n°1 distribuée au village en novembre 2016. Ces sommes concernaient alors non seulement les travaux de l’avenue de la Libération mais aussi la place Gambetta, le parking du Marasquer et le stade de la Prade basse.

Si on peut approuver le nécessaire réaménagement de l’avenue de la Libération et un remodelage de la place Gambetta et des réseaux d’eaux potables et usées, on peut s’inquiéter sur la dérive visible du coût de l’ensemble de ces travaux envisagés.
D’autant plus qu’on peut douter de la sincérité des recettes correspondantes prévues pour équilibrer ces dépenses. Par exemple les subventions annoncées sont elles bien garanties ?
Et aux coûts pris en charge par la seule commune il faut ajouter ceux relevant de  la seule CDC Albères /Côte vermeille/Illibéris qui avoisineraient le million d’euros.
Sans compter l’impact environnemental négatif y compris pour l’hydraulique que seront d’un côté un parking pour véhicules à la place de l’îlot de verdure en centre ville qu’est l’actuel stade du Marasquer et de l’autre un nouveau stade avec pelouse synthétique et tribunes et bâtiments en dur, à la place de prairies de la zone inondable de la Prade basse qui sert de bassin de rétention des eaux près de Port-Argelès.
On se demande comment les autorisations administratives de construction pourront être accordées. Il est vrai qu’à la mairie d’Argelès-sur-Mer certains élus ont l’habitude de se moquer des règles d’urbanisme, pour eux-mêmes en particulier… Nous vous en dirons un petit peu plus sur ce sujet l’année prochaine, en direct du Palais de justice à Perpignan.