Voilà ce qui reste des magnifiques arbres qui peuplaient et abritaient le camping du stade, après le passage de la tornade municipale “Parra”…

Environ 500 m3 de pins cinquantenaires sont encore entassés en bordure des lieux, en train de pourrir. Où sont passés les écologistes catalans, eux si prompts à s’offusquer dès qu’une mouche est noyée dans une sous-tasse ? Et que font les services de l’Etat ?… Et où est passée l’Opposition municipale de droite, en tout cas ce qu’il en reste, dont le “courage fuyons !” semble être devenue la devise électorale ?

Désormais, à la place de ces arbres, c’est une surface bétonnée d’environ 2 000m² qui sert de pelouse, le tout sur plus de dix mètres de hauteur !

Au moins, un point sur lequel nous constatons que l’intéri-maire Antoine PARRA, qui aurait donc signé les permis de détruire ces arbres et de construire des immeubles “stylés banlieue 93” ne ment pas : “Nous gérons les espaces verts en mettant des essences peu gourmandes en eau” (déclaration faite dans l’Indépendant daté du 10 avril courant). Cela ne s’invente pas ! Car c’est juste, le béton boit moins d’eau que les arbres et un sol en sable et terre. Côté “essences”, nous ne sommes toujours pas en mesure aujourd’hui, chers lecteurs, de vous dire si les véhicules qui stationneront au pied des immeubles carbureront au diesel ou au sans-plomb…

Mais au fait, où va aller désormais l’eau que l’ancien Camping du Stade disparu absorbait ? Cela concerne au bas mot 6 000m²…

Nous comprenons mieux pourquoi la maison voisine vient d’être vendue et, surtout, pourquoi les cinq belles villas situées en face sont à la vente !