Communiqué de presse.

 

 

 

“Vivre en démocratie, respect des règles, respect des individus. Oui nous avons quitté la séance du conseil municipal du jeudi 19 septembre 2019. Pourquoi ?

 

 

Le conseil municipal du 27 juin a été reporté au 5 juillet ! (nous en avons été informés le 25 juin).
Le conseil municipal prévu le 29 août a été annulé ! Et cela nous a été signifié le 20 août par cette phrase, sans aucune explication: « Il n’y aura pas de conseil municipal au mois d’août 2019 , l’ordre du jour étant réduit et sans caractère d’urgence. L’ensemble des questions sera traité au conseil municipal de rentrée, le 19 septembre 2019.Veuillez en prendre bonne note. »
La population, elle, n’a même pas été avisée .

La démocratie c’est, avant toute chose, connaître et respecter les règles.
Une des règles, pour qu’un conseil municipal délibère, est la nécessité d’avoir le quorum : le conseil municipal d’Argelès-sur-Mer compte 29 élus. Il ne peut délibérer que si une majorité absolue de 15 élus présents physiquement, est respectée.

Depuis que nous avons demandé au maire de démissionner, suite à la condamnation du tribunal correctionnel lui ordonnant la démolition d’un gîte illégalement construit : nous ne sommes jamais plus informés des affaires municipales ; nous ne sommes jamais plus conviés aux réunions concernant la vie municipale ; nous ne sommes jamais plus invités aux festivités municipales. Nous sommes bannis pour « crime de lèse-majesté ».

Au tribunal administratif de Montpellier, le maire, par son avocat, affirme que nous sommes de la majorité, mais, à Argelès-sur-Mer, il nous ignore et nous traite d’Opposition !
Assurément, il ment au moins une fois.

Et, ce jeudi 19 septembre, conseil municipal de rentrée (rappelons que le précédent était le 5 juillet), et malgré la présence à ses cotés de deux élus de l’ex-Opposition (LR, devenus « Marcheurs »), le maire et ses comparses étaient au nombre de quatorze, chiffre insuffisant pour tenir une assemblée délibérante.
Ils n’avaient pas à eux seuls le quorum et auraient eu besoin de nous !
Depuis l’élection de Jean CARRèRE, maire, en 1983, et certainement même avant, jamais un conseil municipal n’a été reporté faute de quorum. Avec Antoine PARRA, cela fait deux fois en six mois.

Argelèsiennes, Argelèsiens, nous ne faisons pas cela de gaieté de coeur, mais pour faire connaître l’incapacité du maire actuel Antoine PARRA à rassembler, à avoir une majorité, à gérer la ville !”.

 

 

Signé les élus, indignés et honnêtes de la commune d’Argelès sur Mer :

 

Jean-Patrice Gautier, maire-adjoint,
Marina Parra-Joly, 2e adjointe, Conseillère départementale,
Agnès Roque, 3e adjointe,
Marc Séverac, 4e adjoint,
Pierre Aylagas, Président de la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris, conseiller municipal, ancien député-maire d’Argelès-sur-Mer,
Sylviane Favier-Ambrosini, conseillère municipale, conseillère communautaire,
Danilo Pillon, conseiller municipal, conseiller communautaire,
Renaud Boisvert, conseiller municipal,
Cathy Flouttard, conseillère municipale, conseillère régionale,
Angélique Pénicaud, conseillère municipale,
Jean-Marie Govin, conseiller municipal, conseiller communautaire.