“2008-2018, 10 ans ! Depuis dix ans, Sylviane et moi, nous recevons, plusieurs fois par semaine en mairie, les personnes dans le besoin, personnes âgées, personnes handicapées, personnes en détresse sociale, personnes malades, personnes en demande de logement social, personnes Sans Domicile Fixe (SDF)…
Au cours de ces dix années, nous avons mis en place :
– le plan d’accessibilité,
Рle Conseil Local de Sant̩ Mentale,
– la Mutuelle de Village.

 

Depuis dix ans, nous avons participé et organisé chaque année :
– le Parcours du Coeur d’Argelès,
Рle T̩l̩thon.

 

Mardi 24 juillet, par lettre recommandée signée d’Antoine PARRA (NDLR, le maire d’Argelès-sur-Mer), nous avons appris, sans aucune concertation que la délégation de l‘Action Sociale nous était retirée. Au cours d’une réunion du maire avec les « bons élus », il nous aurait été reproché notre « copinage » envers les usagers. Oui, nous nous faisions plus qu’un devoir de recevoir toutes ces personnes en difficultés, et nous en sommes fières.

 

Mais comment M. PARRA ose-t-il réorganiser, sans entendre celles qui depuis dix ans ont reçu des centaines d’Argelèsiens dans le besoin ? Comment oser parler de reconfiguration, sans s’entretenir avec les principales intéressées ? Et surtout, pourquoi ?

 

La réponse est là : nous avons osé demander à Antoine PARRA de démissionner de son poste de 1er magistrat, après que le 12 avril 2018, un jugement du Tribunal Correctionnel de Perpignan lui a ordonné de détruire un gîte rural édifié illégalement en 2012 et 2013, puis, transformé en 2014, tout aussi illégalement en logement principal.

 

Evidemment, non, ce n’est pas une réorganisation, c’est une sanction, une mise à l’écart !

 

Pour conclure, nous voudrions remercier tous nos partenaires sociaux, responsables d’associations, pour notre collaboration durant ces dix années”.

 

Agnès ROQUE, 3ème adjointe, encore chargée de la Santé Publique, Sylviane AMBROSINI-FAVIER, conseillère municipale, encore en charge de l’Accessibilité, Déléguée Communautaire.