Communiqué de presse.

 

“Que dissimule cet emprunt de 3,8 millions d’euros décidé par le maire actuel – Antoine PARRA – au conseil municipal du 15 mai 2019 ?
Nous nous devons d’alerter nos concitoyens sur la bombe à retardement que constituent les emprunts contractés par la municipalité actuelle d’Argelès-sur-Mer

 

En effet, s’il faut rappeler que les collectivités territoriales disposent de la liberté d’emprunter, il faut aussi souligner qu’elles ne doivent pas pour autant oublier le principe de l’équilibre réel de leurs budgets.
Est-ce le cas aujourd’hui pour la commune d’Argelès-sur-Mer ? Pas sûr.
En effet, nous constatons que le maire d’Argelès-sur-Mer doit souscrire un emprunt de 3,8 millions d’euros. Cette décision nous conforte dans notre analyse initiale. En effet, nos inquiétudes émises lors des précédents conseils municipaux se révèlent – malheureusement – fondées.
Ainsi, après avoir « pioché » l’argent nécessaire dans les différents budgets de la commune en clôturant des budgets annexes – dont les travaux prévus ne sont pas tous exécutés à ce jour – puis en versant les excédents, souvent conséquents plusieurs centaines de milliers d’euros à chaque fois- dans le budget principal (exemples PAE de charlemagne et budget du lotissement communal de Taxo), la municipalité actuelle emprunte désormais massivement.
Nous avons questionné le maire au sujet de cet emprunt extrêmement élevé à l’occasion du conseil municipal du 24 mai. Pourquoi cet emprunt ? Pour couvrir quelles dépenses ?
Aucune réponse. Pour tout avouer, la situation financière réelle de la ville nous inquiète au plus haut point. Inquiétude accentuée par le fait qu’en 2018, la somme de 1,5 million d’€uros a été prise à la régie du Port afin d’équilibrer le budget principal.
Cette somme a été remisée par un jeu d’écritures pour valider tant bien que mal les comptes 2018. Ce qui pourrait être assimilé à une forme de cavalerie.
Rappelons que le dernier rapport de la Chambre régionale des comptes émis en 2017 et qui portait pour l’essentiel sur la gestion du maire précédent Pierre AYLAGAS et de sa majorité indiquait à plusieurs reprises que “la situation financière d’Argeles sur Mer est satisfaisante”.
Tout en ajoutant que la commune avait en fin 2016 “une capacité d’autofinancement lui permettant d’assumer sa politique d’investissement”.
Malheureusement, la fuite en avant solitaire du nouveau maire avec des travaux non maîtrisés entraîne en à peine deux ans des conséquences financières qui seront ressenties après les élections municipales de mars 2020. –
En effet, les contribuables argelésiens risquent de payer au prix fort, le moment venu, cette politique d’endettement massif initiée par le maire actuel : un état de fait inacceptable”.

 

 

Sylviane FAVIER, Cathy FLOUTTARD, Marina PARRA-JOLY, Agnès ROQUE, Pierre AYLAGAS, Renaud BOISVERT, Jean-Patrice GAUTIER, Marc SÉVERAC, Danilo PILLON.