Jeudi dernier, lors de la dernière séance publique (sur le calendrier) du conseil municipal présidé par le maire socialiste d’Argelès-sur-Mer, Antoine PARRA, nous avons pu remarquer l’absence de son prédécesseur, l’ex-député Pierre AYLAGAS (PS), par ailleurs président de la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris, ainsi que de Renaud BOISVERT (PS), conseiller municipal délégué allégé (récemment le 1er magistrat l’a dégrossi d’un délégation, celle du Camping municipal Le Roussillonnais).
Cela peut arriver, de manquer un Conseil. Ce qui est en revanche beaucoup plus rare, exceptionnel, c’est de ne pas y assister et de ne pas donner sa procuration pour y être représenté, surtout lorsque on est soi-même ancien maire. C’est pourtant ce qu’aurait fait Pierre AYLAGAS. Ainsi que Renaud BOISVERT.
“S’il y a bien deux élus du conseil municipal d’Argelès-sur-Mer qui ont bien compris que faire de la politique s’est prévoir l’avenir, c’est bien Pierre AYLAGAS et Renaud BOISVERT”, commente un fin limier de la politique locale qui n’hésite pas à s’étendre sur la question à partir de son compte Facebook… “Tous deux étaient absents du dernier Conseil et, surtout, sans donner de procuration” ; ça, nous vous l’avons déjà dit. La suite, version réseaux sociaux : “Une première à Argelès-sur-Mer ! (…). La raison de ces absences est simple, parmi les délibérations inscrites à l’ordre du jour l’une d’entre elles concernaient le vote en faveur de la régularisation de la piscine du maire. Ne cherchez pas ailleurs ! Ne cherchez pas Midi à 14h, même si la fin de l’heure d’été approche… Piscine construite au début de l’été, qui est devenu en septembre un bassin d’eau en faveur des sapeurs-pompiers. Après les gîtes sans locataires voilà la piscine sans permis ?… Ce sont les services de l’Etat qui ont relevé de telles irrégularités sur dénonciation (Quand on fait de la politique on n’a pas forcément que des Amis) et qui ont transmis un courrier argumenté dans ce sens au Procureur de la République à Perpignan, le 19 septembre dernier…”.
Pierre AYLAGAS et Renaud BOISVERT auraient-ils agi en connaissance de cause, flairant le vent tourner ? La question peut-être posée en ces termes même si, à l’heure qu’il est, présentement, Antoine PARRA demeure au-dessus de tous soupçons… L’enquête de justice en cours permettra de déterminer l’existence d’un délit d’urbanisme ou pas. En attendant, restons sereins, laissons faire la Justice.
L’affaire, en tout cas, pourraient s’étendre à d’autres élus locaux, car on apprend par la vox populi (les jours de marchés de plein air – mercredis et samedis – sont passionnants à Argelès-Village), que certains d’entre eux auraient reçu récemment la visite de policiers municipaux (c’est drôle) pour enquêter sur – on vous le donne Emile – des dysfonctionnements à propos d’une interprétation ubuesque (pour le moins) du code de l’Urbanisme. Serait-ce à Argelès-sur-Mer un sport national chez certains de nos élus… Vous le croyez, vous, ça ?
A suivre.