Parmi les organisateurs du coûteux (pour les Argelésiens)  festival Les Déferlantes d’Argelès-sur-Mer, certains ont peu apprécié la polémique issue de la séance publique du conseil municipal qui s’est tenu dans la soirée du jeudi 4 juillet, c’est à dire pile-poil le soir de l’ouverture du festival Off !, et dont les médias ont largement rendu compte une partie du weekend durant ! En tout cas, au village, samedi matin sur le marché de plein air hebdomadaire, et dans la station balnéaire aux terrasses de restaurants et de brasseries, on ne parlait que de “ça”, la polémique au conseil municipal, et pas des concerts de la veille à Valmy ans le cadre des Déferlantes d’Argelès-sur-Mer.

“Sachant ce climat local ambiant délétère, le maire, M. PARRA, aurait du se méfier et reporter le Conseil”, s’étonne-t-on parmi les organisateurs, certains d’entre eux allant jusqu’à regretter “des joutes municipales politiciennes et politicardes qui incontestablement nuisent à l’image d’Argelès, et donc par ricochet à son festival. C’est bien dommage car M. PARRA est un type bien ! On a l’impression qu’il est tombé dans un piège médiatique tendu par son opposition”.

Il serait grand temps, à notre humble avis, que Monsieur l’intéri-Maire Antoine PARRA s’entoure d’un véritable service Communication (et non de propagande électorale) à la hauteur de ses ambitions municipales et, surtout, à la hauteur que mérite Argelès-sur-Mer.

Sur les réseaux sociaux, déjà, ses adversaires, bien souvent des amis d’hier devenus ses plus fidèles ennemis, ne lui font pas de cadeau : “A travers le conseiller régional Guy ESCOLPé, Antoine PARRA le maire intérimaire d’Argelès-sur-Mer met en cause directement la présidente de Région Carole DELGA, pour les aides que la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée n’accorderait plus à la Ville d’Argelès. A qui la faute ?…”.

Principal élu visé par les déclarations intempestives de Monsieur l’intéri-Maire Antoine PARRA, Guy ESCLOPé riposte et s’en défend vigoureusement, balayant des accusations farfelues et infondées de l’intéri-Maire. Air connu : Qui veut se débarrasser de son chien dit que celui-ci est atteint de la rage.
A Carole DELGA, qui bloquerait donc les dossiers argelésiens (suite à sa condamnation au pénal de l’intéri-Maire qui a été dans l’obligation judiciaire de détruire sa maison et sa piscine… une première parmi les 228 maires des P-O)… les élus concernés répondent, sereinement : “Foutaise ! Que M. PARRA apprenne d’abord à monter les dossiers convenablement, à les instruire de façon à ce que nous puissions les défendre correctement lorsqu’il les dépose. C’est méconnaître totalement Carole DELGA pour lui attribuer un tel comportement, elle qui a la ville d’Argelès-sur-Mer dans son cÅ“ur, elle qui depuis toujours passe ses vacances à Argelès”.

Dernièrement encore, rappelle un élu de sa Majorité municipale resté à gauche – l’intéri-Maire vient de passer du PS à “En Marche!” – Antoine PARRA a mis en cause le président et la directrice du SIVU du Tech, toujours pareil pour n’avoir pas obtenu de subventions. Mais là il est tombé sur deux os…  preuve à l’appui, la mairie d’Argelès-sur-Mer n’avait pas déposé de dossier. Alors que les responsables du SIVU du Tech l’avaient sollicités à plusieurs reprises…”.

Tout cela fleure bon l’amateurisme parfait (et très inquiétant) du côté de la mairie d’Argelès-sur-Mer.

Dans l’entourage de l’intéri-Maire commencent à se poser des questions ; “les mois à venir pourraient amener d’autres surprises”.