Environ 1 300 personnes, selon les organisateurs,  étaient présentes à la salle Jean Carrère d’Argelès-sur-Mer, hier soir, pour assister à la traditionnelle cérémonie annuelle des vÅ“ux du maire, Pierre Aylagas (PS), et de son conseil municipal à la population.

Etaient présents sur l’estrade, aux côtés de l’équipe municipale, le préfet René Bidal, et la majorité des maires de la communauté de communes Albères/ Côte Vermeille.

Maguy Pujadas-Roca, 4ème adjointe en charge de la Communication, a prononcé un discours introductif. Puis discours de Pierre Aylagas qui a été le seul à s’exprimer en raison de la période pré électorale.

 

Morceaux choisis de ce discours :

– “Cette soirée des voeux 2014 s’inscrit dans un contexte particulier. Particulier parce que c’est la dernière fois que le conseil municipal dans sa composition actuelle vous accueille dans cet espace Jean Carrère. Particulier  parce que dans un peu plus de 2 mois vous aurez désigné une nouvelle équipe municipale pour conduire la destinée de notre ville jusqu’en 2020.

Vous le savez déjà : je suis candidat à ma réélection. Vous comprendrez donc bien  que je n’aborderai pas aujourd’hui les thèmes de la campagne électorale qui va s’ouvrir.

Il y aura un temps pour celle-ci, il y aura un temps pour le débat.

Ce soir, nous sommes réunis surtout pour les voeux de bonne année et pour souhaiter la meilleure année possible à cet Argelès-sur-Mer qui nous est si cher.

Mais, ne pas parler des thèmes de l’élection municipale à venir ne veut pas dire que l’on ne doive pas en quelques phrases retracer les temps forts que nous avons vécus ensemble au cours de cette année 2013. J’en ai choisi trois, trois qui me tiennent à cœur et que je vais développer.

Le premier d’entre eux est bien sûr le début de la construction du lycée Emile Combes. Quand le 2 décembre dernier, avec Christian Bourquin, le président de la Région Languedoc-Roussillon, nous avons posé la première pierre de cet établissement, je me suis dit : Enfin. Enfin nous y sommes.

Depuis, chaque fois que je passe à Taxo, chaque fois que je vois ces 4 immenses grues se détacher dans le ciel, je ne peux m’empêcher de penser à ce si long combat qui fut le nôtre. Car c’est bien d’un véritable combat dont il s’est agi.

Jean Carrère, ici présent, peut en témoigner. Il nous a fallu des années de lutte pour parvenir à nos fins. Il y a ce soir dans cette salle des membres des associations pour le lycée Emile Combes et Dessine-moi un lycée des élus, des parents d’élèves et des enseignants. Chacun d’entre vous a apporté sa pierre à l’édifice.

Rappelez-vous : jusqu’en 2004, l’ancienne majorité du conseil régional s’est obstinée à nier la réalité éducative préférant construire un nouvel établissement à quelques kilomètres de Perpignan alors qu’un seul lycée d’enseignement général, celui de Céret, recevait tous les lycéens du sud du département.

Nous avons dû ensuite de 2004 à 2010, alors que la région était prête à lancer les travaux, composer avec le refus du Rectorat de doter cet établissement  de postes d’enseignants. Il a fallu enfin toute la combativité de Georges Frêche toute sa force de persuasion pour parvenir à nos fins. A sa mort, Christian Bourquin a repris le flambeau.

Alors en 2015, à l’ouverture de cet établissement, justice sera enfin rendue à tous les lycéens de notre territoire. Car c’est de justice qu’il s’agit là, tout simplement de justice Ces lycéens n’auront plus comme l’ont fait leurs aînés pendant des années à se lever aux aurores pour rejoindre les lycées de Perpignan ou celui de Céret.

Ces lycéens ne rentreront plus à leur domicile après 19h, voire plus, quand la nuit est déjà bien tombée. Ces lycéens  pourront, comme le font leurs camarades de classe, participer à des activités sportives ou culturelles après les cours. Avec cet établissement, nous réparons une injustice et nous donnons un nouvel outil pour leur réussite scolaire aux jeunes Argelésiens et à ceux de notre bassin de vie.

Chers Argelésiens, le deuxième temps fort que je veux évoquer est tout récent. Il date du 1er janvier 2014 avec l’entrée d’Elne, de Bages et d’Ortaffa dans notre communauté de communes. Aujourd’hui, nous sommes quinze communes, quinze comme une équipe de rugby, quinze pour vivre et construire un avenir ensemble.

Vous le savez : notre département est profondément déséquilibré avec la communauté d’agglomération de Perpignan qui y concentre plus de la moitié de la population.

Cette communauté d’agglomération compte aujourd’hui 35 communes. Le danger qui nous guettait était de voir cette agglomération arriver à nos portes et de voir Argelès devenir une commune comme les autres, anonyme  parmi les anonymes.

Aujourd’hui, nous sommes 15, sur un territoire cohérent et nous représentons une force de 55 000 habitants. Une force qui peut mener des actions pour la petite enfance et la jeunesse à l’échelle de son territoire. Une force qui depuis 2002  a permis de ramener dans le giron du service public la production et la distribution de l’eau potable avec les résultats que vous connaissez en matière de prix du m3 et de qualité du service rendu.

Une force qui crée des médiathèques à Argelès-sur-Mer et dans les villages qui le souhaitent pour favoriser l’accès du plus grand nombre à la culture. Une force  qui mène actuellement la restructuration et la couverture de la piscine d’Argelès-sur-Mer qui ouvrira ses portes au public avant la fin de l’année.

Une force enfin qui pourra travailler à la réalisation d’une nouvelle zone d’activités pour accueillir des entreprises et créer de l’emploi.

Voilà mes chers amis, le second temps fort de cette année 2013 que je souhaitais évoquer devant vous.

Le troisième et dernier temps fort  de cette année 2013 est le lancement de la construction  du restaurant scolaire de l’école Curie-Pasteur.  Les travaux ont démarré en juin  et le calendrier prévisionnel est respecté. C’est une réalisation attendue depuis longtemps par les enfants, leurs parents et le corps enseignant.

A la prochaine rentrée, grâce à ce restaurant de 192 places, les élèves n’auront plus à se déplacer au collège pour le déjeuner. Désormais, leur pause méridienne sera une véritable pause. Une pause  où ils pourront profiter pleinement des nouvelles installations qui accompagnent cette réalisation avec une salle destinée à la musique, et de salles de jeux, de sports et de loisirs. Cette réalisation comprend également l’aménagement d’une salle destinée à la boxe, un sport en pleine expansion dans notre commune.

Une ville qui investit dans de tels équipements est une ville qui construit jour après jour  son avenir .J’aurais pu citer d’autres exemples des temps forts de l’année écoulée. Mais tous participent de la même volonté : faire d’Argelès-sur-Mer une ville qui avance, préserver cette qualité de vie, cette identité que l’on nous envie partout et doter notre commune de services publics performants car le service public est le garant de notre cohésion sociale.

Cette cohésion sociale passe aussi par un tissu associatif fort, garant du lien entre les générations. Tous ceux qui, dans l’ombre mais sans relâche oeuvrent au sein des associations locales méritent la reconnaissance des élus et de l’ensemble des citoyens.

Nous sommes conscients de votre rôle irremplaçable dans la bonne marché de la cité et nous continuerons à vous apporter notre soutien financier et matériel.

Chers Argelésiens, une campagne électorale va s’ouvrir. Je formule le voeu qu’elle soit l’occasion d’un véritable débat d’idées pour l’avenir d’Argelès-sur-Mer. Je formule le voeu qu’elle permette un dialogue constructif pour notre commune et que celle-ci en tire les fruits.

Je formule le voeu que l’on ne promette pas de raser gratis car la démagogie n’a jamais fait avancer une ville et encore moins ses habitants. Je formule surtout le voeu que l’on ne rentre pas dans le jeu détestable des attaques personnelles. Car, quand on attaque personnellement un candidat, c’est Argelès-sur-Mer que l’on attaque et Argelès-sur-Mer ne le mérite vraiment pas (…)”.

Place ensuite aux remises des médailles de la Ville : Anne et Gérard Noguères, Jean-Claude Caillé, Jacqueline Amiel, René Bonhomme… et de la médaille d’or de la jeunesse et des sports à Jean-Claude Maury.

La soirée a été clôturée par le traditionnel buffet.