Argelès-sur-Mer n’échappe évidemment pas à la pandémie mondiale du coronavirus.
Depuis le 15 mars beaucoup de commerces ont dû obligatoirement fermer

 

En particulier tous ceux ouverts quasi quotidiennement toute l’année et participant donc au lien social dans notre commune. C’est le cas des bars, restaurants, épiceries, habillements, et autres recevant du public.
C’est aussi le cas pour ceux ouverts six ou sept mois consécutifs d’avril à novembre qui accueillent la clientèle touristique qui apporte richesse et emploi.
C’est donc un pan majeur de l’économie argelésienne qui est dans une réelle et durable situation difficile voire tragique pour beaucoup.
Au-delà de la crise sanitaire que nous traversons nous devons faire face à une incroyable crise économique.
On ne peut rester inactif, la commune doit apporter un soutien concret et immédiat pour soulager le monde économique.
Ne rien faire, subir, serait aujourd’hui le pire des scénarios pour tous.
C’est pourquoi je demande que d’ores et déjà tous ceux qui sont concernés soient exonérés pour l’année 2020 des droits de terrasses, de la gratuité des parkings sur tout le territoire.
Une politique participative immédiate, avec tous les acteurs économiques, associatifs en visioconférence sur les diverses animations qui pourront être mise en place pour le deuxième semestre afin de dynamiser Argelès, pérenniser l’activité commerciale, l’emploi et l’esprit de reconquête d’Argelès vis à vis d’un public de proximité.
D’autres formes de soutien pourront compléter ces aides, qui ne pénalisent pas les Argelésiens dans la mesure où il s’agit d’ une taxe spécifique prélevée seulement à ce type de commerce.
Et comme les finances de la commune seraient extrêmement aisées selon les documents assénés par le maire sortant pendant la campagne des municipales, ce geste ne devrait avoir qu’un impact très limité sur le budget communal.

 

Charles Campigna