“Les commerces de proximité constituent un véritable lien social, un lieu de rencontre qui contribue à l’attractivité de notre ville et permettent un échange fécond entre l’identité locale, les populations nouvellement installées et les curistes de passage. L’accueil et la convivialité de nos boutiques sont irremplaçables, d’autant que nos petits commerçants et petits artisans proposent une grande variété de produits de qualité, issus bien souvent de circuits courts. Ils sont donc à la fois un rempart à l’anonymat, des ambassadeurs hors pair du territoire, des garants du bien vivre et surtout la vie-même de la station.

Ils constituent notamment pour les personnes âgées un véritable lieu de vie où chacun peut se sentir un client privilégié, grâce à un sourire, un petit mot gentil, un accueil personnalisé en somme. Néanmoins, l’ensemble de la population doit se mobiliser pour que perdure cette activité économique de proximité génératrice d’emplois.

Sur le territoire de la commune, certaines banques ont déjà réduit leur activité, d’autres l’ont quitté, des hôtels et restaurants fermés, des commerces ont baissé leurs rideaux, trois pharmacies vont disparaître définitivement en ce début d’année. Certes, il s’agit là de problématiques liées à la ruralité qui dépassent largement le cadre de notre commune, mais elles n’en constituent pas pour autant une fatalité.

Il est urgent de lancer un débat citoyen sur un problème qui menace tout l’équilibre économique local. C’est pour ces diverses raisons qu’en tant que membre de l’opposition à l’assemblée municipale, je proposerai à Monsieur le Maire, lors du prochain conseil municipal, une réunion de concertation afin de recueillir les attentes des différents secteurs professionnels concernés et cibler ainsi des priorités visant à établir une stratégie pour permettre le maintien et le devenir de ces structures dans notre ville.

Des aides financières des diverses collectivités territoriales, des subventions d’état, notamment les fonds d’intervention de développement urbain des fonds d’intervention FISAC (pour les services, l’artisanat et le commerce) des aides européennes et les nouveaux contrats de ruralité, peuvent contribuer à relancer notre économie, mais seule une discussion ouverte et sans tabou fera émerger ces idées dont vous avons tant besoin. Je demanderai donc la création d’une plate-forme de réflexion ouverte et opérante.

« C’est aux décideurs locaux d’aider chacun à trouver sa place » a déclaré la secrétaire d’Etat au commerce et à l’artisanat.

Estimant qu’à ce jour, l’équipe municipale d’Alexandre REYNAL élude ce sujet, tout comme la communauté des communes du haut Vallespir, qui a pourtant des compétences en matière de développement économique. Il en va pourtant de la survie de notre station”.

Alain CADENE, membre du groupe d’opposition au Conseil municipal.

 

(L’avenue du Vallespir, hier après-midi, à Amélie-les-Bains… Y’a quelqu’un ?)