Communiqué de presse

“La commission paritaire vient de prendre sa décision pour la fermeture d’une classe de primaires pour la deuxième année consécutive sur la commune, Pourquoi ? Parce que c’est pire ailleurs ! Le maintien d’une moyenne à 23,5 élèves est un luxe pour l’Académie. Cela en dit long sur l’ambition pour l’école d’un gouvernement sensé lui donner la priorité.

Pourtant le maintien d’une classe à l’école primaire est une priorité pour maintenir la qualité d’enseignement et un meilleur suivi pédagogique des enfants en difficultés.

Les données actualisées sur la situation des effectifs scolaires et des enfants en difficulté ont été transmises au Directeur Académique dés le mois de juin.

Pour l’école élémentaire, la moyenne est de 23.5 élèves par classe. Avec l’annonce d’une fermeture, elle sera de 26.85 élèves.

L’argument du redéploiement au bénéfice de communes ayant des classes surchargées élude le problème de fond qui reste le manque d’enseignants en dépit de la prétendue « priorité à l’école  » annoncée par le gouvernement.

La réalité d’une rentrée scolaire, aujourd’hui à Alénya, montre combien nous sommes éloignés des intentions affichées pour ne répondre qu’à une seule logique comptable.

La fermeture d’une classe après la rentrée, c’est le mépris pur et simple des enfants, des familles et des enseignants.

L’État se repose de plus en plus sur les collectivités par un transfert de charges qu’elles n’ont plus les moyens de supporter. Cela ne peut qu’accroître les inégalités entre les communes et les enfants.

La municipalité d’Alénya a de l’ambition pour son école publique. La commune soutient les familles dans leurs dépenses liées à la scolarité et à l’accueil des enfants.

A Alénya, les fournitures scolaires sont gratuites. Cette année, les Temps d’Activité Périscolaire mis en place avec la réforme des rythmes scolaires, ne seront pas facturés aux familles. Nous nous efforcerons de rester dans cette voie tant que cela sera possible. Nous ferons toujours en sorte que les enfants ne soient pas les victimes collatérales de la crise et des politiques d’austérité.

A Alénya, la réforme des rythmes scolaires a été mise en place dans la concertation et dans le respect de tous dans le cadre d’un partenariat avec les enseignants, les parents d’élèves et la municipalité et dans un climat de confiance

Avec le signal envoyé aujourd’hui, on peut dire que cette relation de confiance avec le service public de l’Éducation Nationale est rompue.

La municipalité d’Alénya regrette la décision de l’Académie et apporte son total soutien aux parents d’élèves et aux enseignants”.

Jean-André MAGDALOU
Maire d’Alénya