Conseil communautaire plutôt agité, jeudi dernier en début de soirée, entre Pierre AYLAGAS (PS), le président de la Com Com Albères-Côte Vermeille-Illibéris, ancien député-maire d’Argelès-sur-Mer, et son successeur à la mairie d’Argelès-sur-Mer, Antoine PARRA (Divers-Gauche).

Ce dernier a tout simplement accusé son prédécesseur (celui qui l’a installé dans le fauteuil de maire d’Argelès-sur-Mer !) “d’occuper illégalement un terrain municipal, hébergeant un amoncellement de barraques Algeco, qui auparavant abritaient le siège de ladite communauté de communes, avant la construction de l’Hôtel Communautaire”

De surcroît, a-t-on appris par Antoine PARRA, “la Com Com facturerait des loyers aux occupants de ces Algeco” (Parc naturel marin du Golfe du Lion)… alors qu’il n’y aurait eu qu’une convention d’usage signée “et qu’il n’est pas dans les compétences de ladite communauté de communes de louer de l’immobilier de bureaux”… Ambiance, ambiance !

Par ailleurs, il semblerait – toujours selon les mêmes sources – que la Com Com n’aurait pas obtenu de permis de construire pour l’empilage de ces éléments…

En dénonçant tous ces dysfonctionnement, Antoine PARRA s’est montré serein, mais déterminé à passer à l’action. Dans ses réponses, Pierre AYLAGAS n’a écarté aucun sujet, répondant point par point, et en tous points, pour balayer d’un revers de manche les accusations le visant en tant que “patron” de la Com Com.

En tout cas, d’après des élus communautaires présents, “Antoine PARRA aura réussi à percer le “mur de solidarité et d’unanimité” qui entourait jusqu’ici le Président AYLAGAS, puisque trois maires se sont abstenus sur ces dossiers : Elne, Collioure et Montesquieu-des-Albères”.

A suivre.