Dans “l’affaire Michel Neyret”, on apprend que deux autres policiers sont en garde à vue, depuis hier, dans l’enquête qui a déjà conduit à l’interpellation donc du N° 2 de la Police Judiciaire (PJ) de Lyon, ainsi que de trois autres chefs policiers, dont Christophe Gavat le responsable de l’antenne grenobloise (dans le département de l’Isère) de la PJ lyonnaise.
Les six policiers désormais placés en garde à vue à Lyon, et dont pour quatre d’entre eux (ceux qui y étaient déjà depuis jeudi et vendredi) celle-ci a été prolongée jusqu’à lundi matin, sont soupçonnés de corruption et de détournement de drogue.
Michel Neyret conteste formellement les faits qui lui sont reprochés.
Son épouse, qui exploite un hôtel de luxe dans l’Isère, vient cependant d’être mise en examen et placée sous contrôle judiciaire.
Personnalité peu banale, Christophe Gavat a conservé des liens étroits avec le département des Pyrénées-Orientales, dont il a été le chef de la PJ à Perpignan. Il revient régulièrement à Saint-Cyprien. Ce commissaire de police “bogosse”, qui a l’instar de son patron Michel Neyret s’est souvent retrouvé à jouer les super-flics devant les médias, a également fait du théâtre… sur des textes qu’il a d’ailleurs écrit lui-même. Pas de polars ou des histoires de flics, non !, mais des histoires à partir de “Petites fantaisies conjugales”, – thème de la pièce écrite donc par lui-même et où il y est question de lave-vaisselle, de cousine, de cours de danse… et de bien d’autres choses encore – apprend-on en cliquant son nom sur la toile… C’était il y a trois ans, Christophe Gavat avait présenté un one-man-show dans le théâtre du Collège international de Cannes (Alpes-Maritimes). Une soirée prévue… et deux programmées. Ce qu’on appelle “LE” succès ! Cannes était aussi le lieu de résidence professionnelle de Christophe Gavat juste avant qu’il ne vienne prendre en mains le commandement de la PJ à Perpignan.